Paru avant Rennes Brest (le 7 février 2020):
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Olivier Dall’Oglio dirigera le Stade Brestois samedi, à Rennes, où il a joué entre 1993 et 1996. Ses anciens coéquipiers racontent Dall’Oglio le Rennais.
Ligue 1. Stade Rennais - Stade Brestois, samedi (20 h)
L’entraîneur a 55 ans et dirige le Stade Brestois depuis juillet dernier. Le joueur a porté les couleurs d’Alès, sa ville de naissance, Perpignan, Strasbourg… et Rennes, trois saisons, entre 1993 et 1996. Les Bleus n’étaient pas champions du monde et la victoire à deux points existait encore. Une autre époque. Celle des Martigues ou Cannes en D1, celle d’un Stade Rennais entraîné par le « Lavallois » Michel Le Milinaire dans un stade de la route de Lorient, devenu le Roazhon Park, aux antipodes du confort actuel. « Le Stade Rennais, à l’époque, c’était Byzance », ose Patrick Guillou, consultant pour beIN Sports et qui aura joué à peine douze mois en Ille-et-Vilaine, une seule année avec Dall’Oglio. « Cette saison 1993-1994 m’a marqué et Olivier est resté un ami, je ne sais pas si je serais très objectif pour en parler. » Un défenseur « fiable, physique, énergique »
Quel genre de latéral droit était-il, d’abord ?
« Un défenseur très juste tactiquement, très rationnel, rigoureux mais pas rugueux, juge Guillou. Il me semble qu’il arrive à la toute fin du mercato 1993 car nos premiers matchs ne sont pas bons défensivement. Il débarque pour donner une stabilité derrière, et ça marche ». Nombre d’autres anciens coéquipiers utilisent le même champ lexical, celui de la fiabilité. « Irréprochable dans le comportement, très discipliné tactiquement », se rappelle Sylvain Ripoll, « physique et énergique », pour Régis Le Bris, « très respecté dans son couloir, sourit Laurent Huard, adjoint de Claude Puel à Saint-Etienne. Sous son aspect calme et posé, son côté sudiste ressortait, parfois. Il pouvait être dur, sec et dans les situations un peu chaudes, il ne se cachait pas ». « Lui comme moi, on a un gros pif… »
Comment était l’homme, ensuite ?
« Au début, je dois dire qu’il était très introverti, confie Jean-Luc Vasseur, entraîneur des féminines de l’Olympique Lyonnais. C’est un Cévenol, mais dès qu’on gagne sa confiance, c’est pour la vie. Il est d’ailleurs toujours avec sa femme, Cécile, qui, comme la mienne, est très haute en couleurs, Olivier est quelqu’un de fidèle ». « Je me souviens d’une personne discrète, confirme Huard. Mais très humaine, il ne forçait rien. À l’époque, déjà, il aimait s’évader avec la peinture. Il traînait beaucoup en dehors avec Loïc Lambert, Jean-Luc Vasseur, Patrick Guillou, Michel Sorin, François Denis… ». « Dans le vestiaire, il ne parlait pas beaucoup, mais tout le monde l’écoutait, ses interventions étaient chirurgicales. Disons qu’il a changé ma vision sur certaines choses, quand tu discutes avec lui, tu en sors moins con », dégaine Guillou, acteur d’une vidéo de l’époque, toujours visible sur la toile, où il imite le coach du SB29 en pleine séance de peinture, un nez à la Cyrano de Bergerac comme déguisement. « Lui, comme moi d’ailleurs, on a un gros pif… Cette vidéo, je m’en souviens très bien puisqu’on avait décidé tous les deux, pour la montée en D1 en 1994, de caricaturer dans un film tous les mecs de l’équipe, c’était un pastiche. C’est ça, aussi, Olivier : de l’autodérision. »
Une soirée tous les mardis
« Il nous avait, en plus, offert un tableau à chacun, ajoute Vasseur. Il était parti d’Astérix et Obélix, avait changé les noms et les têtes dans un dessin où l’équipe était représentée sous forme de tribu, je l’ai toujours chez moi ». Pour Guillou, qui a eu Dall’Oglio au téléphone le lendemain de son éviction de Dijon puis le jour de sa nomination au Stade Brestois, « ce qui nous a tous unis à cette époque au Stade Rennais, c’était cette ambiance, un truc de fou. On se retrouvait après les matchs à domicile : au Café noir, à la Boucherie, à la pizzeria. Michel Le Milinaire nous demandait tout le temps, « vous allez où ce soir, vous allez où ? » Tous les mardis, il y avait aussi une soirée chez un gars de l’effectif, on tenait un planning 4-5 semaines à l’avance ».
Dall’Oglio, alors adepte des escapades « à Dinard ou Dinan », n’a pas marqué l’histoire du Stade Rennais d’une empreinte impérissable, là où il mit prématurément un terme à sa carrière à 32 ans, en 1996, à cause d’une rupture des ligaments croisés. Mais l’actuel entraîneur du Stade Brestois n’a pas été oublié en Ille-et-Vilaine. Samedi matin, arrivé la veille avec son groupe, il se dégagera un peu de temps pour aller se faire tirer le portrait par un photographe local. Le but ? Sortir un livre de 35 joueurs qui ont marqué, à leur façon, une période du Stade Rennais. "

Après 7 mois et demi de travail, la patte ODO est bien visible. Les 2 premiers buts sont dans son ADN et portent son empreinte. C'est pour voir du foot de la sorte que Lorenzi et DLS l'ont choisi lui.

On voit du foot et des buts à FLB, c'est régulièrement régalade. Et c'est pas fini, ça va continuer. L'OM et Monaco ça va leur faire tout drôle de venir à FLB.

Un changement dans la continuité avec des preuves de réussite en L1.

Le profil de l'article ci dessus ressemblerait presque à celui d'un Leonard. Discret travailleur dur à cerner mais qui sait déconner.
Je ne le voyais pas du tout ainsi.

Son contrat est de 2 ans + 1 c'est ça ? Le + 1 c'est si maintien dès cette saison ?

Sachant et lui même la redit au match qu on s attendait des ardoises.. Pourquoi avoir lasne et battochio sur le terrain ?

ODO a déclaré qu'ils s'attendaient au piège et qu'ils sont tombés dedans...
Mais, pourtant on a vu aucune tactique différente (rien de spécial travaillé à l'entraînement ?), aucun joueur n'a décroché ou alors rarement (Battocchio ou Belkebla, rarement Lasne) du milieu de terrain pour venir chercher le ballon car la défense (surtout Chardonnet et Duverne n'arrivaient pas à trouver l'ouverture sans balancer des sacs).
Le pressing angevin (2 pointes) sur les défenseurs n'était pas trop fort (on a vu pire...) mais par contre leur bloc milieu assez bas et compact nous a empêché de développer nos relances et attaques.
Je pense que comme les ailes étaient assez bloquées, il aurait fallu plus jouer en percussions au milieu puis lancer sur les ailes ou devant...Facile à dire je sais...
Ou alors délester le milieu pour mettre une sentinelle devant la défense, chargée de récupérer le ballon pour le redistribuer ?
Ce manque de tactique ajoutée à un manque de gnaque général et individuel pour certains nous a pourri le match. Il faut s'attendre à ce genre de match avec certaines équipes de fin de tableau (surtout Angers...) et donc pouvoir les contrer...

J'aurais voulu que ODO fasse 2 changements à la mi-temps. C'est à dire faire rentrer Diallo et Autret à la place de Battochio et Lasne qui étaient transparents et mettre un 4-2-3-1 en place.

Puis toujours dans ce schéma faire rentrer le buffle Mendy dès l'heure de jeu qui lui était le seul à bien secoué la paire de centraux angevine. Charbonnier étant hors sujet, il aurait été sur le banc à ce moment là.

Rien de tout cela. ODO nous a gratifié d'un drôle de coaching et surtout bien trop tardif pour revenir dans le match.

J'attends de lui à Reims de nous trouver la bonne formule pour ramener 1 pt voire faire un braquage soit 3 pts. Avec Diallo sur le terrain, c'est nécessaire. Heureusement qu'il revient, on en aura sacrément besoin sur les 11 derniers matches.

Depuis le début de saison, je trouve ses changements trop tardifs

Pareil...
Non seulement trop tardifs mais sur ce match, il fallait changer de système (Mendy devant) beaucoup plus tôt voire à la mi-temps (il l'a déjà fait il me semble...)

Pas bon hier soir ODO. Comment peut il ne pas sortir charbonnier à la mi temps car qu'il était hors sujet.
En première mi temps, je pensais que le buffle pouvait s'occuper de leur charnière et nous etre d'un grand secours. ODO L'a fait entrer trop tard.
A noter le bol de la grande saucisse petkovic sur le tir du bufflé qui touche son épaule.

C est chelou la gestion des joueurs quand même avec ODO. Bain qui disparaît du jour au lendemain il y a quelques mois et maintenant C est faussurier...
Pour faussurier c est apparemment à cause d un soucis entre lui et le coach / staff

Source ?

Podcast n°32 à partir de 51'45

J'ajouterai que les 3 apprentis journalistes sportifs prouvent l'intérêt de leur émission en sortant ce genre d'infos, qui ne risquent pas de fuiter dans des médias 'institutionnels' à tendance langue de bois, forcément, comme le 3g, FBBI ou télé jacky.

Étonnant, c’est paraît il une crème le Julien

Ça commence a faire beaucoup.