Laurent Grandcolas
Cinq mois après son éviction à Dijon, Olivier Dall'Oglio exprime son enthousiasme de rejoindre le Stade Brestois, promu cette saison en Ligue 1.

Après cinq mois sans club, Olivier Dall'Oglio a commencé cette semaine un très long marathon. De retour chez lui jeudi à Alès, le nouvel entraîneur de Brest ne va plus avoir beaucoup de temps pour lui. Dans les prochains jours, il sera à Dijon, pour des réunions de travail avec une partie de son futur staff, avant de prendre la direction de la Bretagne. Un retour aux affaires qu'il estime « comme un sacré défi et passionnant ».

Officiel : Olivier Dall'Oglio nouvel entraîneur de Brest
« Les derniers jours avaient semé un peu le doute. Y avait-il un risque de ne pas vous voir signer à Brest ?
(Petits rires). Non, non, absolument pas. Avec les dirigeants brestois, nous étions complètement d'accord dès samedi dernier (25 mai). On n'était pas dans l'urgence et les jours qui ont suivi ont été consacrés aux détails.

Apparemment, la composition de votre staff aurait été un frein...
Encore une fois, pas du tout. On s'était mis d'accord pour que je vienne avec deux ou trois personnes et Brest tenait à garder certains techniciens dont Julien Lachuer, l'entraîneur des gardiens. Après, les personnes avec qui je souhaitais travailler étaient sous contrat avec Dijon. Donc je voulais faire les choses correctement vis-à-vis du DFCO.

Bruno Grougi dans le staff
Tout est donc calé aujourd'hui ?
Oui. Parce que c'était aussi le désir du club, qu'il a un bon relationnel avec les joueurs et que son expertise chez les attaquants sera utile, Bruno Grougi sera l'un de mes adjoints. Grégory Peres, l'entraîneur de la réserve de Dijon, sera à mes côtés aussi, tout comme Benjamin Guy, le préparateur physique, et Maxime Flaman, en charge de la vidéo (tous deux avaient été écartés quelques semaines après l'arrivée d'Antoine Kombouaré).

Quel est votre sentiment aujourd'hui de retrouver le terrain ?
C'est mon métier donc c'est un véritable plaisir de repartir. Je n'étais pas usé et tout le monde sait que mon éviction de Dijon a été un gros choc pour moi. Après six ans à Dijon, je voulais toujours m'investir dans un projet à long terme.

Dans cette optique, l'option Brest était-elle pour vous la plus intéressante, alors que l'on sait que Lorient, Nancy et Caen vous ont aussi sollicité ?
Étant libre, j'ai pris le temps de discuter avec tout le monde et j'ai été convaincu que Brest était la meilleure destination. Les discussions avec Denis Le Saint, le président, et Gregory Lorenzi, le directeur sportif, ont été claires et précises. Il y a ici un vrai projet avec toutes ses composantes et mon ADN de formateur y a été sensible. Ils ont une projection sur plusieurs saisons avec ce projet de futur stade qui sera un bel outil. J'arrive dans une terre de foot avec un vrai public, connaisseur et qui aime son club et son équipe. L'engouement est palpable ici. Il y a beaucoup d'attente, je sais, mais les supporters ici sont très bienveillants envers des joueurs qui donnent tout et ne trichent pas.

« J'ai pu me reposer et prendre beaucoup de recul. Mais je crois que cette coupure va porter ses fruits et me servir pour mieux travailler »

Le maintien est clairement votre mission la saison prochaine ?
Bien entendu. Le maintien sera la priorité. C'est un sacré défi comme celui de prendre la suite de Jean-Marc Furlan, que je connais et qui était très apprécié des supporters. On est en phase avec les dirigeants et je sais que j'aurai leur soutien. On part pour faire un bon bout de chemin ensemble.

Avez-vous déjà tracé les grandes lignes du prochain effectif ?
On a commencé à évoquer le sujet. On est d'accord avec Greg Lorenzi sur une ossature qui a permis à Brest de monter en Ligue 1. Après, j'ai des souhaits et le club va recruter, sachant que ce n'est jamais facile d'attirer certains joueurs chez un promu. Mais on saura être convaincant.

Que retenez-vous de ces cinq derniers mois ?
Cela fut à la fois douloureux et intéressant. J'ai pu me reposer et prendre beaucoup de recul. Mais je crois que cette coupure va porter ses fruits et me servir pour mieux travailler. J'ai pu analyser ce qui n'avait pas fonctionné à Dijon par exemple. Que notre recrutement fut un échec, avec des joueurs pas prêts ou pas au niveau de suite. Je change de club et je serai, a fortiori avec un promu, doublement attentif à ce paramètre. Après, j'ai repris tous mes cahiers pour la préparation des séances et j'ai fait le tri et repris en détail les jeux et exercices que j'allais abandonner ou améliorer. Et j'ai enfin pu voir d'autres matches que ceux de mes adversaires, voir comment on travaille ailleurs. Au bout du compte, cela fut enrichissant. »

Ça a l’air d’être un type bien, si les résultats suivent, il sera très vite adopté.

Très brestois compatible on dirait.

Je viens de regarder la vidéo d'arrivée ( virez moi cette musique !)
Il me paraît très humble très motivé et très passionné par le foot !
Bienvenue à lui !

Oui, bienvenue ODO!

Si on pouvait aussi innover en arrêtant avec ce « démission »

Bienvenue ODO!

Suffit l'ODOlatrie de principe
Qu'il fasse vibrer FLB et alors on l'adulera

Tu as raison,ne recommencons pas avec ces cultes de la personnalité.

La statue, cela se mérite. Out les déboulonneurs sacrilèges

Ah on m aurait menti?!

C'est vrai que c'est un peu lourdingue.
Dall'Oglio circoncision !

Merci pour ta proposition, Peinard

Aie aie aie

Excellent le gazier de Banjo ! Je vote des deux mains pour ce nouvel hymne de FLB.

Toujours 0 points depuis son arrivee, les chiffres ne mentent pas! Demission!

Après un entraîneur qui ne parle pas assez et un autre qui répète toujours la même chose, on sent une com plutôt sincère dans l’interview d’ODO à confirmer bien entendu