Paquito /Pacquito

Nicolas Sarkozy ne sera pas présent à cette finale.

Un énorrrrrrrrrme ALLLEZ RENNES ce soir.

Ouais, un énorme "GUINGAMP, GUINGAMP ON T'****** !!!!!!" également

Finale de la Coupe : les Brestois « à 95 % pour Rennes »

Avec cette finale de Coupe de France, c'est une histoire de rancoeur qui ressort. Ce samedi soir, les supporters brestois resteront de farouches opposants à Noël Le Graët.
Au Madras café, où se retrouve le club de supporter L'Hermine, personne n'avouera être pour le voisin costarmoricain. « Les Brestois ont une dent contre les Guingampais », déclare directement Christophe Lenninger, le président de L'Hermine. « S'il y avait une revanche Rennes-Guingamp à Brest, on serait à 95 % pour Rennes », poursuit Gérard Berhault, le gérant du Madras café.

Un contentieux qui remonte au début des années 90. Dans cette affaire, le Brestois est clairement rancunier. Saison 1990-1991. Le Brest Armorique réalise une superbe saison. Mais le club vit au-dessus de ses moyens : il se retrouve en grande difficulté financière. C'est l'époque où Noël Le Graët, le président du club guingampais, devient président de la Ligue de football. « Il a assaini les finances des clubs », rappelle Christophe Lenninger.

Durant l'intersaison, le club de François Yvinec est rétrogradé administrativement en deuxième division. Le club entre dans une bien mauvaise passe. Décembre 1991, c'est la fin du Brest Armorique, liquidé administrativement.

« Comme entre l'OM et le PSG »

Certains supporters farouchement anti-guingampais n'avaient que cinq ou six ans. Mais ce « coup de couteau dans le dos » est resté ancré dans les mentalités. Depuis, les derbys Brest-Guingamp gardent un goût amer. Des mesures importantes de sécurité sont toujours prises. Et tout est fait pour que les supporters brestois et guingampais se croisent le moins possible. Ça pourrait vite dégénérer.

« Entre Brest et Guingamp, c'est comme entre comme l'OM et le PSG », soutien Linda, un soupçon d'exagération dans la voix. Parmi tous les supporters brestois rencontrés entre le Madras café et les alentours du stade d'entraînement, un seul déclarera être pour Guingamp. Pour une question de proximité géographique. « Et aussi parce Brest et Rennes sont des villes concurrentes au niveau économique en Bretagne. »

Dans notre supplément sur la finale paru ce vendredi, un autre Brestois s'est positionné pour la sous-préfecture des Côtes-d'Armor : Miossec, qui pronostique une victoire de Guingamp aux tirs aux buts. Ou plutôt « de Tricamp », comme dans Coup de tête, le film avec Patrick Dewaere inspiré d'En Avant.

On ne verra donc pas beaucoup de Brestois dans les tribunes du Stade de France ce samedi. Contrairement à la finale de la coupe de la Ligue, qui a opposé Vannes à Bordeaux le 25 avril dernier. « 17 cars sont partis de Brest pour le Stade de France. Pour Guingamp-Rennes, il n'y en aura peut-être aucun », estime Christophe Lenninger. S'ils avaient réussi à obtenir des places, les Brestois n'auraient pourtant pas boudé l'événement.

j'aime pas Guingamp, n'empêche que Rennes c'est tout de même l'antéchrist.