Foot - L1 - Roux, le tonnerre de Brest

Le déplacement de Brest à Caen, samedi (21h00), sera l'occasion pour Nolan Roux de retrouver une ville qu'il connaît bien. L'attaquant y a évolué en jeunes.

Portrait.



Qu'il est loin le temps où le jeune Nolan rêvait de jouer à Michel-d'Ornano. Entre 2000 et 2003, tandis que son père Bruno dirigeait le centre de formation caennais, le garçonnet y allait souvent voir les pros le samedi, avant de jouer à son tour le dimanche en équipes de jeunes. Mais depuis le temps a passé. Et samedi cette fois, c'est bien lui qui sera sur la pelouse, pour affronter le Stade Malherbe. Pour la première fois il foulera le vert gazon normand. L'an passé, pour le match retour à Caen en Ligue 2, l'attaquant était blessé. Tout juste remis d'une entorse acromio-claviculaire qui l'a privé samedi dernier du déplacement à Lyon (0-1), Roux sera bel et bien présent. Avec comme ambition d'offrir à Brest son premier succès de la saison.

Brest, la solution miracle

Meilleur buteur du club l'an passé (15 réalisations) et révélation de la saison en L2, Roux n'a pourtant pas toujours eu le vent en poupe. Pour ce «féru de pêche», dixit l'un de ses proches, il a fallu affronter plusieurs tempêtes avant de trouver des eaux plus calmes. A Lens notamment, où il a passé quatre ans (de 2004 à 2008), le jeune homme a vécu des jours difficiles. «Mais avec le recul, je me dis que cet épisode n'a pas été une si mauvaise chose, a-t-il estimé dans Ouest-France jeudi. Je ne suis en rien rancunier. Sur le moment, je l'ai très mal vécu. Mais ça m'a renforcé mentalement.» «Ils ne lui ont pas fait confiance, se souvient notamment un membre de son entourage. Il voulait jouer. Il fallait trouver une solution intermédiaire.» Cette solution, c'est Brest qui l'a offorte. Alors qu'il s'apprête à partir en prêt à Gueugnon, en 2009, le club breton lui propose un contrat de trois ans, qu'il accepte sans réfléchir. Et qui a fait aujourd'hui de lui un international Espoirs, très courtisé. A l'intersaison, Toulouse notamment le voyait comme le successeur désigné d'André-Pierre Gignac. C'est dire.

Des qualités, son entraîneur Alex Dupont lui en trouve aussi à foison. «Ce n'est pas un joueur de surface. Il est à l'aise dans les petits périmètres mais c'est aussi un avaleur d'espaces, détaille-t-il. Il a des aptitudes au duel, il est assez puissant, il tient sur ses jambes. Techniquement, ce qui le caractérise, c'est son culot et son adresse, poursuit-il. C'est certainement l'un des meilleurs attaquants que j'ai entraînés. Des points faibles, je ne lui en vois pas beaucoup. Si les petits cochons ne le mangent pas, Nolan peut devenir l'un des meilleurs attaquants français.» Et comme en plus «il ne se prend pas la tête», confie un ami, qu'«il est simple, hyper-naturel et pas bling-bling du tout», cela n'enlève rien à ses qualités. Lui-même le dit ouvertement : le football n'est pas sa priorité. «J'adore mon métier. Mais une fois sorti du stade, j'essaye de couper totalement, explique-t-il. Quand je regarde la télé ou que je joue à la console, ce n'est pas du foot. Et quand on reçoit des gens à la maison, ça fait du bien de parler d'autre chose.» Seulement entendre parler de lui, il va falloir qu'il s'y habitue.

Ouais vu la pub ce matin dans le tatroisgramme, ça m'a bien fait marrer. Ils étaient où Orange quand on étaient en Ligue2 ?

Pour Caen:
- Coté web y'a sur nos 3 sites et ici même (dailleur la saison passée un d'entre vous nous a reproché de passer sur des sites des clubs de la région...)
- Le Ouest France passe l'annonce gratuitement tout les jours depuis une semaine
- Le Télégramme devrait aussi le faire mais ils sont beaucoup moins sympa que le Ouest France

Ou encore l'absence de publication concernant le "combat" pour la RDK..