Tout en haut de la tribune principale (très moche à mon goût d'ailleurs), je trouvais qu'on y était plous au chaud, mais j'ai quand même jamais autant caillé à un match ! Légèrement décalé côté gauche. Belle vision du terrain, même si j'avais du mal à distinger Tomou de Sarr (je ne les avais jamais vu jouer) de si haut.

Créteil vendredi
Il n’y avait que des sourires dans les couloirs du stade Gabriel-Montpied, vendredi soir, sur le coup des 22 h 30. Régime « bananes » pour tous, côté brestois, et la joie du président Michel Jestin, « broyant » toutes les mains aux alentours, tapant dans le dos, son accent p’tit zef en bandoulière.
Un jeu offensif...

Philippe Goursat, proche du car, restait malgré tout dans cette liesse générale mesurée. « Nous sommes dans la vérité car nous n’avons jamais été perturbés par ce mauvais passage. Certes, nous étions logiquement soucieux, mais en restant responsables. L’équipe démontre depuis quelque temps qu’elle possède des capacités de réaction ». Ce qui démontre aussi que ce groupe vit bien malgré le début de tourmente rencontrée, puis ce doute s’insinuant dans les esprits. Il s’est évanoui dans la nuit auvergnate, mais Brest récolte aussi, en ce vendredi glacial, le fruit d’une volonté d’aller de l’avant sur le terrain. Ce qui peut surprendre, quand on sait qu’une grande partie du public brestois commençait à pointer du doigt la frilosité offensive, les mauvais résultats finissant par entraîner une drôle de mayonnaise côté ambiance. Eh bien vendredi, Brest a attaqué et si bien que le Clermont-Foot-Auvergne a cédé logiquement.

En fait, Brest se découvre une animation dans le jeu, ce qui fait encore plus regretter l’absence de Nicolas Sahnoun, un joueur si technique. Reste que Liabeuf et Guégan ont éclairé le jeu, Olivier Auriac œuvrant plus dans le pressing défensif.

... Une défense béton
Et que dire de la défense, solide en intégralité ? Rien que du bon mon général ! Bernard Diomède a été neutralisé et Titi Duengo (8 buts) n’a rien vu. Il y a plusieurs explications à cela, dont la première est le retour en grâce de William Massot. La seconde peut être la façon rassurante de jouer d’Elana, d’Oliveira ou de Charpelet, et surtout l’envie et la motivation de Cédric Elzéard. « ZZ », son surnom au cœur du groupe, explose et il aurait même dû bénéficier d’un penalty en seconde mi-temps. Tout comme Bertin Thomou en première. « Mais M. Coué a encore fait son one man show », soulignait rigolard, le Cédric en question.

Tenez, revenons donc à ce Bertin, ce Camerounais imposant, et qui pèse sur une défense, et que Francis-Le Blé va vite opter pour son nouveau « chouchou ». Il impressionne et son attitude nonchalante trompe. Une fois bien intégré, une fois les automatismes acquis, ça va être de la dynamite. Vous l’avez donc compris, le Stade brestois revient dans la danse. Oh bien entendu, il y aura toujours les sceptiques qui patienteront jusqu’à vendredi, et la venue de Créteil pour voir si c’est vrai, si ça va mieux.

Puis, il y aussi ceux qui diront que ce n’était que Clermont. Oui, mais voilà, nous, on y était et pour conclure, on gardera cette image : celle du seul celtique « ultras » du déplacement, l’index pointé vers le ciel après le but de Pape Sarr. Un hommage au peuple blanc et rouge, un signe pour lui dire de venir contre Créteil. Ce club le mérite.

Patrice Salaün - Le Télégramme

Puis, il y aussi ceux qui diront que ce n’était que Clermont. Oui, mais voilà, nous, on y était et pour conclure, on gardera cette image ...

Le Télégramme

Déception.... y'a pas le atchik atchik atak

Certes, mais une petite nouveauté qui pourrait bien etre reprise par les supp : "Président, président, président..."