Ils sont intérêt à se remuer bien plus les fesses qu'il y a un an et demi !
Devant une bonne trentaine de personne en parcage, le stad' avait été minap' et bouffé de chez bouffé.
Pour mémoire ci-dessous mon CR de ce match à une époque où j'avais encore du goût à en faire...
En Cure Thermale
Les brestois avaient laissés leur faim de tigre à Brest et l’œil qui va avec également pour le remplacer par l’œil de biche. En cure thermale, c’est sans doute ce qu’étaient venu chercher nos 16 brestois flanqué du vice-président. Le chat ou père Michel n’étant pas là, les souris allaient danser sur le pré sans s’occuper du fromage qui passait devant leur nez. Bref, ils allaient se prendre une danse…Une sacré valse à plusieurs temps.
Pas d’envie, pas de duel, une passivité rare, un squad de fantôme vêtu de blanc comme le petit Casper de notre enfance, allait se présenter comme victimes du jour pour la 1ère victoire clermontoise à domicile. Disons le franchement, nos joueurs n’avaient pas envie. Un point, c’est tout ! Il n’y pas à chercher ailleurs. Au vrai, et je vous fiche mon billet que si Guyot avait été présent, nous aurions ramenés un point de ce périple tumultueux.
Dans, le sport, si tu n’as pas envie et bien : restes à la maison. Point de combat, point de Salut ! Mais une question me taraude : pourquoi ce changement de schéma de jeu qui a aussi perturbé l’équipe sans leur chercher d’excuse ?
Avant match
Troisième match parmi les CU : c’est mon 1er dép avec eux et en tout et pour tout aussi. Après une longue route et avoir traversées des contrées bucoliques, nous voila en Auvergne au pays de l’Ovale des Rougerie, Floch, Malzieu, Vermeulen, Jacquet et autre Magne naguère. Mais ce n’est pas à Montferrand que nous allions, à savoir l’antre des jaunards, vice champions de France de Rugby mais plutôt à l’opposé à la périphérie de la cuvette. Pas évident de trouver ce stade Gaby Montpied pour le moins surprenant. Peux-on appeler cela un stade ? Je me contenterai du terme « terrain municipal destiné aux pousses citrouilles » comme Montpied est appelé par les 15 000 supporters des jaunards…
19h30, je prends place dans le parcage après avoir accroché 2 gwenn ha du et mis la bâche CU avec les collègues. Posto sera le capo chef ce soir, malgré son mal de ventre patent. Pas de porte voix, nos gorges à 85% bien houblonnées suffiront ! Seul le driver myself et le futur grand « journaleu » brestois le dénommé Elberre sommes passés au travers d’une pluie de bulles !
D’un saut artistique roulé-boulé dans le parcage, Mopral montra son talent digne de Nadia Comaneci. Et il fallut m’employer pour que son talent naissant ne se termine sur mon avant bras et non pas en bas tout, près de Rieder et Tcherfrednobyl de Panam qui causait le bout de gras !
1er acte : ou la cure thermale brestoise
Coup d’envoi, et c’est parti ! Posto nous fait entonner les chants. 5éme minute, Bazy inspiré lancé dans l’intervalle décoche une frappe tocarvalhienne à savoir à gauche du but mais en tapant le petit filet…Et ce sera tout côté brestois jusqu’à la mi-temps qui allait se mettre en cure thermale pour le restant du match…
Devant : notre épervier nommé Ayité n’a pas ses ailes ce soir. Son compère qui est notre impact player local, sera plus lionceau de la Terenga, qu’autre chose…
Au milieu : Guégan est un chien dans un jeu de quilles. Le vieux fusil de 35 ans est perdu et il perdra pas mal de munition. C’est peu dire qu’il n’a pas dégainé de sa mi-temps. Brest récupération du milieu est à la ramasse... Masson est souvent aux abords de nos 18 m, asphyxié par la pression adversaire. Quand au capitaine, il se demandait si il l’était vraiment…par la présence de son prédécesseur.
Derrière : c’est fort Alamo ! A croire que tout l’or de fortnox se trouvait dans les cages de notre super Steeve qui seul émergera du marasme par sa classe. Il est parti pour nous faire une grande saison celui-là !
Bref, dernier quart d’heure, ça pousse, ça pousse ! Il serait bon de planter un 1er but avant les citrons se disent les auvergnats…
C’est ce que va faire Mika Poté, pas empoté sur ce coup là et qui ne vendangea pas comme à la beaujoire…Tant pis pour nous. Après que notre défense se fasse des politesses, Mika allait dépoté et fusilla Elena d’un boulet dans le petit filet opposé intérieur. Et Gabriel prit Montpied de lundi dernier…
Mi-temps
Bref, half time et 1-0 pour eux. L’occasion de discuter avec les Auvergnats en prenant un bain de foule en back stage de Montpied avec 4 camarades CU. Nous tenterons même une prise de la tribune principale mais sans succès étant rattrapé par la garde locale. Il n’ y avait pratiquement pas de supporter du rugby aux boissons et casse-croûte. Seul un double mètre pour 105 kg trahi par sa taille et son tee-shirt jaune, 2ème ligne de son état, m’avoua qu’il suivait les 2 clubs de la ville. « Nous ne sommes pas nombreux à faire ça » me dit-il. Le veinard, lui à du rugby de très haut niveau à se mettre dans les mirettes. Sinon pas de gros gabarit à l’horizon ! Ils devaient méditer avent le France Angleterre du lendemain…voire descendre au vélodrome de Marseille pour le suivre.
Finalement, nous n’avons rien eu à grailler…Quelle organisation ! A noter la passivité du public devant notre passage. Seul un Guingampais se signala par son audace, flanqué de son gwenn ha du qui devait lui servir de balise de repérage. Allez retour au parcage à 50 m après cette incursion volcanique !
Acte 2
Edward Richard Socrier rentra mais pour quoi faire ? Je vous le demande en 1000 ! Rien du tout ! Une promenade à Vulcania eut été du même acabit pour lui…!
Reprise ! Nous allions assister à 32 minutes de ronfle des brestois qui allaient courir après la beuchig qui circulait parfaitement. Et sans un Steeve des grands soirs, on repartait avec 3 buts dans la musette…Puis péniblement vint la 77ème minute. Rush sur la gauche le long de la grande et géniale tribune Gergovie…Là notre Viale est servi magnifiquement, il s’approche et se trouve au coin des 5m50. Mais au lieu de décaniller le gardien, il centra certes au cordeau pour notre breton de l’Est, le dénommé Masson qui allait complètement se rater en tricotant au lieu de tirer instantanément ! Son tir finit à 2 mètres à droite du gardien…Allez, avec les CU et les UB ont remis un peu de son dans le parcage. Mais à 14, c’est dur ! Les autres spectateurs de la trentaine de brestois que nous étions ne suivaient pas…
Pas le temps de se calmer de cette incursion que côté opposé, ça remue, enfin les filets ne trembleront pas. Et ce n’est pas avec la petite dizaine d’Ultras clermontois qu’ils le feront !
Fin de match palpitante, le chrono défile…Arrive les arrêts de jeu, quand notre Viale annoncé comme une fine gâchette…décoche une frappe terrible à l’entrée et dans le coin des 16m50 côté droit au but. BUT !!! Nooooooon…Le ballon est passé à moins de 5 cm de la lunette, la hauteur était bonne soit environ 2,20 m…Les 2 mains étaient sur les têtes de tous les supporters ti-zef et les mines déconfites. La balle d’égalisation est passée et le train ne repassera plus en gare…Cependant les 5400 clermontois ont eut très très peur…A part le journaliste de La Montagne, le journal local, placé il est vrai à 60 mètes dans la tribune de presse qui a vu cette balle passer largement au-dessus ! Pas chauvin sur ce coup là !
Triste end
Fin de match. On a perdu de triste manière et sans se battre. Scène de liesse en Gergovie la plus grande et bizarre tribune côté clermontois. Quelques joueurs viennent nous saluer de loin…L’un d’entre eux viendra discuter et serrer des paloches dont la mienne ! Après Barrabé en 1988, Bats et Lama (le vrai) en 1995 voila que j’ai l’honneur de saluer le super Steeve Elena. Je lui souhaite la même destinée que ces deux derniers. Elena, Elena, Elena, Elena envoya le parcage où les 30 ti-zef descendirent voir notre gardien. Allez Steeve, un petit autographe pour le garçon là, demandai-je, son père n’osant pas. Et ce papa, me dit « Pourquoi, ils ne viennent pas les autres ?! » C’est ça le foot pro mon gars…Tu as peut être fait 800 km comme nous, mais de ça, il s’en tamponne le coquillard les autres joueurs… Allez on va aller boire quelques canons avec les CU au centre ville et manger un morceau dans un Kebab, le 29 ! Ca ne s’invente pas ! 1 h 15 au dodo. Il ne me faudra pas 5 minutes…Je m’écroule avant qu’un nuage de fred29 aliasTcherfrednobyl n’infeste ma tente…et m’oblige à monter le ton !
Le Retour
Retour à Brest dans le silence. Après le jus et les croissants du matin et la lecture de la presse locale « La Montagne » à Pontaumur dernier Bastion auvergnat avant le désert creusois, les gars allaient tous s’en dormir…Me laissant seul dans la triste traversée du désert du centre de la France, le fameux 23 et sa capitale Guéret !
Terminus 18 h 30 au Penalty. Kenavo et à Dredi pour Nantes comme on dit chez nos voisins Grolandais du président Salengro.
Er wech all !
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