Ce matin, Landry Chavin a donc mené son premier entraînement pour le compte du Stade Brestois. L'ancien Nantais était entouré de son nouvel adjoint, Hervé Guégan, ex-responsable du centre de formation du FC Lorient, du nouvel entraîneur des gardiens Eric Leroy (qui s'occupait jusque-là des jeunes au Stade Brestois), et de Raphaël Fèvre, préparateur physique, et ancien collaborateur de Kambouaré au PSG.

Ligue 1. Le Stade brestois a repris l'entraînement hier matin, sous la houlette de son nouveau coach Landry Chauvin. L'ancien Nantais livre son sentiment.
La reprise

« Je tenais à tout de suite axer sur une séance ballon, parce que j'aime le jeu. Je voulais donc immédiatement placer les joueurs dans ces dispositions-là. Ce qui était important, c'était de faire connaissance, d'avoir une première prise de contact. J'entendais aussi faire passer deux ou trois idées par rapport à ce que l'on souhaite faire cette saison. »

Le ballon avant le foncier

« J'ai toujours fonctionné comme ça. On est des footballeurs, donc on est là avant tout pour toucher le ballon. Après, je préfère que ça soit le préparateur physique qui s'adapte l'après-midi quand il y a un peu de fatigue. Et que, si besoin, il réduise sa séance athlétique plutôt que de faire l'inverse. Je préfère travailler le ballon sur la fraîcheur. »

Le staff technique

« Hervé et moi étions ensemble à Rennes, quand il était adjoint de Christian Gourcuff. On partageait le même bureau. Lui avait la CFA et moi les 18 ans Nationaux à l'époque. On a tous les deux la même idée du jeu. Quant à Raphaël Fèvre (le préparateur physique), il est passé avec Antoine Kombouaré à Valenciennes et au Paris SG. Il a une super cote dans le milieu. Et enfin pour Éric Le Roy (l'entraîneur des gardiens), sa venue dans le staff me paraissait évidente, étant donné qu'il est partie prenante dans le recrutement du gardien qui va arriver. Il a aussi été pour beaucoup dans l'éclosion du jeune Mathieu Kervestin (le gardien de but qui vient de signer son premier contrat pro).

Un recrutement bien avancé

« C'est un point très positif et j'espère qu'il en y aura d'autres avant le départ en stage, pour que l'on puisse travailler avec quasiment 100 % de notre effectif. Plus tôt on est ensemble, plus tôt on prend ses marques et alors tout devient plus facile... »

Raspentino, la « filière nantaise »

« Il faut que le joueur veuille venir. Et là, il est toujours hésitant. Je l'ai encore eu au téléphone hier (mercredi). Moi, je ne veux pas forcer un mec à venir. Et pourtant je connais ses qualités, sa mentalité de travail, et je reste convaincu qu'il peut s'imposer dans cette équipe. Un peu à l'image d'un Hamouma à Caen. Il peut devenir ce genre de joueur. Ou même d'un Lesoimier à Brest. Florian est Marseillais (il est né à Marignane) et il a eu ce coup de fil de l'OM. Après, j'ai beau lui dire qu'il aura beaucoup plus de chances de jouer en Ligue 1 à Brest. Mais je ne veux pas lui forcer la main, la décision lui appartient. Maintenant, à partir du moment où il hésite, nous aussi on est passé à autre chose, parce qu'il faut avancer. »

L'objectif

« L'entraîneur est d'abord jugé sur ses résultats. Le jeu est un voeu, mais ça n'est pas un objectif. Je veux que l'on connaisse une saison paisible. Que l'on ne soit pas obligé d'attendre les dernières journées pour se maintenir, comme cela a été le cas lors des dernières saisons. Et c'est logique, car il ne faut pas oublier que Brest n'a retrouvé la Ligue 1 que depuis deux ans. Il faut réussir à se stabiliser. Le club est dans cette phase-là. On espère vivre cette troisième saison en Ligue 1 sans trop se faire de frayeurs. »

La philosophie du jeu

« Je ne conçois pas que l'on puisse jouer au foot sans prendre de plaisir. C'est ce que je répète aux joueurs. Je veux que, tous les matins, ils arrivent à l'entraînement avec le sourire, et qu'ils s'amusent. Si l'on parvient à transmettre cet état d'esprit, cela rejaillira forcément les jours de matches. Je sais aussi qu'en début de saison, on est toujours plein de bonnes intentions. Mais je commence à avoir un peu d'expérience, et je sais aussi qu'il faut rester très prudent. On sait que, sur le papier, on ne fera pas partie des favoris. On n'est pas donné comme les meilleurs. À partir de là, il faudra compenser par encore plus de travail et de rigueur. Et avec cela si l'on prend du plaisir, à un moment donné, on en récoltera forcément les fruits. »

D'ailleurs je suis allé faire un tour à la braderie vers 18h30 mais c'est nul. 35€ les maillots encore