Un grand merci à tous les acteurs qui ont permis la construction de ce bâtiment : la municipalité de Guipavas, le club de l’AL Coataudon et la société Trecobat qui a été à la hauteur du challenge qu’on lui avait proposé. Cela permet à Brest d’avoir aujourd’hui les moyens normaux de fonctionnement pour aller le plus vite possible le plus haut possible ».

Le vestiaireIci, on a insisté sur le rouge. Le logo du club est gravé sur le sol de cet espace de 90 m2, bien loin des standards a minima des vétustes installations de Pen Helen (40 m2 environ). Le vestiaire est de forme arrondie, il compte 28 places de « standing ». Chaque joueur aura même sa photo à l’intérieur de l’espace de rangement dont dispose chaque place. Un grand écran fait face aux 28 places. « Il permet les vidéos et analyses du coach », explique le coordinateur sportif, Grégory Lorenzi qui a porté une partie du projet de ce centre d’entraînement.

L’espace musculationIl compte 15 machines, aux dossiers rouges forcément. Il n’y en avait pas moins à Pen Helen, mais celles-ci sont dernier cri et elles aussi estampillées du logo du club. « Il y a tout ce qu’il faut pour que puisse travailler un footballeur de haut niveau, précise Grégory Lorenzi. On peut faire du travail spécifique des jambes, du haut du corps ». Jean-Marc Furlan a eu une demande. « Le coach a souhaité mettre des vélos supplémentaires pour le décrassage, poursuit Lorenzi. On en a ajouté huit ». Au final, 60 000 euros ont été investis dans la seule salle de musculation. « Les joueurs aiment se retrouver dans cet espace », expose Lorenzi. 100 m2 lui sont dédiés.

Salle de soins et bureau du médecinSi, si, il y a bien un espace pas forcément plus grand que son équivalent à Pen Helen : la salle de soins. « Mais elle est plus moderne », sourit le coordinateur sportif du Stade brestois. Deux kinésithérapeutes, aidés d’un stagiaire, sont à même de prodiguer les soins aux joueurs. Le club dispose également d’un ostéopathe. « On demande beaucoup aux joueurs. Alors la récupération, les soins, le travail de prévention, ce n’est pas quelque chose à négliger », poursuit Lorenzi. Le bureau du médecin est adjacent à la salle de soins. « Contrairement à se qu’on pourrait croire, parfois les joueurs aiment se retrouver dans cet espace santé. Et des confidences n’en sortent pas ».

L’espace balnéothérapieLe jacuzzi 9 places donne envie d’y plonger. « Mais on va réglementer, sourit Lorenzi. L’idée c’est d’y aller un lendemain de match. Dans la semaine, ça peut alourdir un peu les jambes ».L’ex-défenseur brestois le sait, en termes de récupération ce sont les deux bains positionnés un peu plus loin les plus efficaces. L’un chaud, l’autre froid. « L’idéal pour la récupération c’est d’alterner une minute de chaque pendant un certain temps », explique-t-il.Et là, on a changé d’époque par rapport à Pen Helen où la méthode du bain froid était celle de la poubelle remplie de glace. « Le froid ? Avec l’habitude on s’y fait », soutient le coordinateur sportif du Stade brestois. N’empêche, la poubelle à glace rebutait. C’est terminé, là : « Les joueurs hésitent moins à faire de la récupération. On met tout en œuvre pour qu’ils le fassent au mieux ».L’espace de vieVaste cuisine américaine, grand salon avec baby-foot, canapé et écran télé, espace restauration : pas moins de 200 m2 lui sont dédiés. L’idée est de garder les joueurs au centre les jours à deux séances d’entraînement. « Dans les grands clubs, les joueurs restent toutes la journée, comme dans toute entreprise. Mais il faut des infrastructures pour ça », explique Lorenzi.Les joueurs commencent déjà à s’approprier les lieux et c’est dans l’esprit désiré par le club : « Ils veulent s’y faire des soirées Ligue des champions et se faire livrer par traiteur », lâche Grégory Lorenzi. Au club on pense même à la venue ponctuelle d’un cuisinier pour des repas à midi entre deux séances d’entraînement.

Projet pas terminéLe bâtiment a coûté 1,3 million d’euros. Il dispose aussi d’une buanderie-laverie, d’un patio. On oubliait le bureau des coachs… de 20 m. « A Pen Helen ? Leur bureau c’était leur vestiaire », sourit Lorenzi.Des possibilités et une volonté d’agrandissement à terme existent encore. A moyen terme le club songe à y intégrer une salle pour les conférences de presse. Elle était initialement prévue, mais il fallait bien que les coachs aient un bureau.

on constate surtout que le saint a bien des ambitions, voire même rapidement.

sympa le préz qui joue au baby avec ses joueurs !