Je ne pourrais pas te dire combien d'ultra et non ultras, mais on m'a rapporté, par exemple, des bocks vides sur la gueule d'une vieille, ainsi qu'une autre qui s'est mangé un pain.

Au niveau des plaintes, je n'en ai aucune idée, je ne bosse pas chez les flics.

Le fait est que ce bistrot n'est pas un repère d'ultras, tout le monde y va : les supporters. Les Montpellierains ont donc frappé au pif, par surprise, ce qui me conforte dans l'idée que j'ai des sudistes.

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Nouvelles plutôt rassurantes alors Pakito, à priori.

Ce Brestois de 25 ans a été interpellé peu après les faits et mis
en garde-à-vue. Hier matin, il a été déféré au tribunal. Le juge des libertés et de la détention a décidé, conformément au voeu du parquet, de le placer sous contrôle judiciaire, pour « violences volontaires sur agent de la
force publique ayant entraîné une ITT inférieure à huit jours, aux abords d’une enceinte sportive ». Il sera jugé en audience correctionnelle le 28 janvier, à 8 h 30. D’ici là, il a pour consigne d’éviter le stade de la route de Quimper et ses abords immédiats.

« Nous avons été débordés »

Par la voix du responsable de la sûreté, les policiers entendent préciser certains points : « Nous avons été débordés, reconnaît en préambule le commissaire Yves Floc’h. Nous en tirerons les enseignements pour le match contre Marseille. Samedi, tout s’était bien passé dans le centre-ville avec les supporters montpelliérains, qui étaient sous surveillance, mais n’étaient pas encadrés. À 17 h 15, une soixantaine d’entre-eux, qui devaient rejoindre les tribunes par la rue de l’île de Sein, ont forcé le barrage et s’en sont pris aux supporters brestois qui se trouvaient sur la terrasse du bar Le Pénalty. L’un d’eux a frappé plusieurs supporters locaux ».

Et le commissaire de poursuivre : « C’est là que le policier, qui portait
un brassard, est intervenu pour le maîtriser. Alors qu’il le maintenait à terre, il a reçu plusieurs coups dans le dos et a dû relâcher l’excité. D’autres policiers sont venus en renfort et ont interpellé le Brestois, auteur de coups dans le dos, qui était en état d’ivresse. Le groupe de Montpelliérains a rapidement quitté les lieux et s’est rendu au stade, avec l’auteur de l’agression des Brestois, que nous n’avons pas pu identifier par la suite. Mais notre intervention a permis d’éviter des incidents plus graves ».
« Coutumiers des faits »
« Comment se fait-il qu’un match face à Montpellier, avec des supporters coutumiers de troubles, ne mobilise pas plus d’agents ? », questionne Sébastien Coat, le président des supporters des Celtics Ultras. « Des femmes et des enfants ont pris des coups de la part de ces agresseurs. Notre camarade, un supporter irréprochable, a pris un mauvais coup et a répliqué ». Et Sébastien Coat d’ajouter : « Malheureusement, l’agresseur en question était un policier en civil ».

« Pas berné une seconde fois »
Le président Michel Guyot évoque ces incidents de manière fort imagée: « On a été feinté. Moi, je voudrais que l’autocariste soit auditionné par le club et la police. Je veux dire, si on appelle Roué qui transporte les brestois, il sait qui monte dans son bus. À 14 h, les cars de Montpellier étaient garés et vides. Vous n’avez qu’à prendre un troupeau de cochons qui part à l’abattoir et les laisser au milieu du champ. Ben même les cochons, ils vont rester brouter et c’est pas sûr qu’ils aillent de leur plein gré à l’abattoir. La route de Quimper, elle appartient aux Brestois qui ne sont pas là pour être agressés par vingt “cons”. La route de Quimper, c’est la famille. Je ne me laisserai pas berner une seconde fois ».
Alain Coquil et Steven Le Roy

Du grand Michel Guyot dans le Télégramme du jour, comparant les supporters de Montpellier à un troupeau de cochons. Malheuresement, il ne dit rien concernant le supporter des Celtic Ultras.

" la route de Quimper, c'est la famille ". Michel Guyot.

Par la voix du responsable de la sûreté, les policiers entendent préciser certains points : « Nous avons été débordés, reconnaît en préambule le commissaire Yves Floc’h. Nous en tirerons les enseignements pour le match contre Marseille. Samedi, tout s’était bien passé dans le centre-ville avec les supporters montpelliérains, qui étaient sous surveillance, mais n’étaient pas encadrés. À 17 h 15, une soixantaine d’entre-eux, qui devaient rejoindre les tribunes par la rue de l’île de Sein, ont forcé le barrage et s’en sont pris aux supporters brestois qui se trouvaient sur la terrasse du bar Le Pénalty. L’un d’eux a frappé plusieurs supporters locaux ».

Et le commissaire de poursuivre : « C’est là que le policier, qui portait
un brassard, est intervenu pour le maîtriser. Alors qu’il le maintenait à terre, il a reçu plusieurs coups dans le dos et a dû relâcher l’excité. D’autres policiers sont venus en renfort et ont interpellé le Brestois, auteur de coups dans le dos, qui était en état d’ivresse. Le groupe de Montpelliérains a rapidement quitté les lieux et s’est rendu au stade, avec l’auteur de l’agression des Brestois, que nous n’avons pas pu identifier par la suite. Mais notre intervention a permis d’éviter des incidents plus graves ».

ben j'comprends plus, les flics sont intervenus ou pas ?

le truc énorme c'est : "ils ont forcé le barrage", mais quel barrage ? comment est-ce possible ?

Les propos du commissaire sont tout bonnement honteux et mensongers.
C'est bien, on va rigoler...