Pas bien formidable, que çe soit les paroles ou la voix, mais ça vaut tous les Bruel, cantat, lavilliers, noah, Cali, biolay, et autres benabar du monde dont les carrières existent toujours uniquement à cause de leurs positions politiques douteuses.

Adressée à Madame la Ministre Marylise Lebranchu

Le Phare du Port de Moguériec, sur la commune de Sibiril, est menacé de disparition. Ce joli phare, qui apparait sur de nombreuses œuvres artistiques, photos, peintures, cartes postales, n'est pas seulement une aide précieuse à la navigation, il est aussi l'emblème de la commune et un monument du patrimoine maritime.

Le projet de remplacement du phare de Moguériec par une balise tripode doit être abandonné. Nous demandons à Madame la Ministre d'intervenir auprès de la Direction du Service des Phares et Balises pour que tout soit mis en œuvre pour sauvegarder le Phare de Sibiril.

Une pétition papier est aussi en circulation sur la commune.

Moguériec. L'emblématique phare menacé

Image emblématique et photo carte postale incontournable de la côte léonarde, le phare de Moguériec est sérieusement menacé de disparition. À la suite d'une étude lancée par la commune sur l'état de la longue digue de Moguériec et du phare situé à son extrémité, balisant l'entrée du port, le verdict est tombé. Si la digue devra subir, à moyen terme, quelques travaux d'entretien sans urgence, il n'en est pas de même pour le phare. Certes, il ne rivalise pas en hauteur avec les autres phares de la côte léonarde, mais il figurait sur toutes les cartes postales et photos de Moguériec.

Installé en 1960

C'est en 1960 que la municipalité de l'époque décide de doter le port d'un phare, afin de marquer l'entrée du port, alors très fréquenté par les langoustiers. Ces navires, pêchant la langouste à Roches-Douvres, entre Bréhat et Guernesey, font alors la richesse du petit port léonard, débarquant par tonnes le précieux crustacé. À cette époque, Moguériec figure dans les livres de géographie comme premier port artisanal langoustier de France. Afin de sécuriser le port, un phare, provenant d'Honfleur (14), est installé en 1960, au bout de la digue. Haut de 9 m et pesant dix tonnes, il trône depuis comme sentinelle de la baie de Sieck. Mais le couperet est tombé après l'enquête de la Cerema (Centre d'étude et d'expertise sur les risques, la mobilité et l'aménagement) et la DIRM (Direction interrégionales de la mer), subdivision phares et balises : l'état du phare est plus que préoccupant. Il présente au niveau de son socle un gonflement intérieur du béton le soutenant.

Un feu moderne pour le remplacer ?

« Toute intervention sur le phare est désormais interdite », a précisé Christian L'Aot, adjoint au maire délégué aux affaires portuaires. De plus, la base du phare est sérieusement endommagée par la corrosion. « Si une nouvelle étude est toujours en cours, le phare est vraisemblablement appelé à disparaître », précise le délégué au port. Sera-t-il enlevé par un bateau-grue des Phares et Balises ou alors démonté ? « Il devrait être remplacé par un feu moderne qui aligné avec le feu du Cornic indiquera l'entrée du port ». « Il serait dommage de s'en séparer », déplorent de nombreux riverains. Certains parlent déjà de « le réinstaller à terre, pour symboliser l'entrée, par la route, du village de Moguériec ».

© Le Télégramme

Moguériec. Une pétition pour sauver le phare


Michel Jolivet, habitant de Moguériec et plaisancier, est l'un des initiateurs de la pétition pour sauver le phare de Moguériec.


Les Phares et balises se penchent, actuellement, sur le cas du phare de Moguériec, à Sibiril. L'ouvrage, emblématique du petit port du Léon, est en mauvais état, et particulièrement son socle, qui est fissuré. Craignant qu'il soit remplacé par un simple mât lumineux, des habitants ont lancé une pétition, qui a déjà recueilli plus de 1.000 signatures.
« Supprimer le phare de Moguériec, ce serait comme supprimer la tour, à Pise, ou la Tour Eiffel, à Paris ! » Hubert Moal, comme sa soeur Valérie, et Michel Jolivet sont à l'origine d'une pétition pour sauver le « mythique » phare de « Mogué », installé au bout de la digue depuis 1960. Après les intempéries de l'hiver 2013-2014, la mairie a, en effet, commandé une expertise sur le môle du petit port, situé à Sibiril. D'après l'enquête de la Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, la mobilité et l'aménagement) et de la Dirm (Direction interrégionale de la mer), subdivision des Phares et balises, la digue devra subir quelques travaux d'entretien sans urgence. L'accès à son extrémité a d'ailleurs été interdit. La situation du phare, qui mesure 9 m de haut et pèse dix tonnes, est plus compliquée : sa base est abîmée par la corrosion et, surtout, le socle sur lequel il repose présente un gonflement intérieur du béton.

Une expertise complémentaire en cours

« Une expertise complémentaire est en cours pour connaître la situation exacte. En fonction du résultat et du coût des travaux, nous envisagerons plusieurs scénarios », indique Véronique Manicacci, responsable de la subdivision brestoise des Phares et balises, propriétaires du phare et de sa base. « Nous n'avons rien décidé pour le moment, insiste-t-elle. Notre but n'est pas d'enlever le phare à tout prix. Au contraire, nous sommes très attachés à ces jolis feux. » Ce que redoutent les habitants du port de Moguériec : que le phare soit remplacé par un simple mât lumineux. « Les marins le prennent comme repère, en alignement avec l'amer qui se trouve dans les terres, pour rejoindre le port et éviter les rochers et cailloux de la baie de Sieck. De nuit, un simple feu suffirait, effectivement. Mais la journée, quand le temps est bouché, on distingue déjà difficilement le phare actuel. Alors, imaginez avec un simple mât ! », argue Michel Jolivet, retraité de la Marine marchande, qui passe désormais sa retraite à Moguériec. Attentive à cet argument, Véronique Manicacci évoque - si remplacement il y a - plutôt un cylindre avec un feu, à l'intérieur duquel on peut monter et donc « d'un diamètre quand même assez large ».

Le maire a signé la pétition

La pétition pour sauver le phare a déjà recueilli près de 700 signatures sur papier et autant sur internet. Il faut dire que l'ouvrage est « mythique » pour les 1.300 Sibirilois. « Le phare est emblématique de Moguériec. Il a un côté "carte postale". L'été, lors de la fête du port et du cracher de bigorneaux, il fait partie du décor », raconte Hubert Moal, photographe. Parmi les signataires de la pétition, Jacques Edern, le maire de la commune, qui soutient « totalement cette initiative ». « La ministre Marylise Lebranchu a été prévenue. Elle s'en occupe », confie le maire, qui espère que cela pèsera dans la balance au moment où les Phares et balises prendront leur décision. Et permettra de débloquer des fonds.

Rendez-vous Un rassemblement est organisé, dimanche, à 14 h 30, au port de Moguériec. Les défenseurs du phare ont une page Facebook : « Sauvons le phare de Moguériec ». La pétition se trouve en ligne sur http://www.change.org/p/madame-la- ministre-marylise-lebranchu-sauvons- le-phare-de-moguériec