A t-il été en Bretagne ce "journaliste"? A t'il été dans une exploitation agricole ce "journaliste"? A t'il des connaissances en agronomie? Ou alors c'est peut-être un imposteur kaki...

http://thibaut.schepman.free.fr/wp-content/uploads/cvthibautschepmanjournalisteweb2.pdf

Il y a un truc que je n'ai pas pigé pour l'instant. Pourquoi les locaux amenaient leurs porcassouilles en Allemagne ? Quelqu'un peut m'expliquer please ?

Qu'est ce qu'ils gagnent comparé à un abattage en BZH ?

Je relance le compteur.
Celui de Pleyben s'est immolé par le feu cette nuit aussi Dépressif sûrement

Payé plus cher en Allemagne et en Espagne........et la came revient ici moins cher sortie d'abattoir.

ET voila , les Verts commencent à sortir leurs articles bidon pour critiquer le productivisme breton .
Un éternel recommencement avec leurs arguments bidons.
Rien que le point sur les nitrates me fait doucement rigoler.
Le "journaliste " est il venu sur le terrain pour vérifier les efforts faits dans les exploitations pour faire baisser ce taux?
Je suis quand même étonné qu'il ne parle pas du trou dans la couche d'ozone du aux pêts des vaches .
On apprend rien dans cette article .Il enfonce des portes ouvertes et surtout j'attends qu'il me dise :
Que fait on ?Si la Bretagne doit changer de modèle économique , que propose t'il?



C'est bien beau de toujours critiquer , mais faudrait aussi apporter des solutions un jour ou l'autre ...

Le nouveau modèle économique pour se passer des restitutions (ex montants compensatoires monétaires) ça doit être de payer les salariés Bretons 300€ / mois. Fin j'imagine quoi, parce que sinon je ne vois pas.

Fin bon, on trouvera aussi les banquiers dans la rue alors.

L' UDB!!!! les suceurs de b--e du Parti socialiste!!!! incapable d'assumer et toujours à la soupe pour exister! neul!!!!

L'avenir agricole de la Bretagne passe par de plus petites exploitations (redimensionnement à taille humaine contre exploitations de 500 à 1000 vaches), une production très majoritairement de plein air (contre la logique industrialo-productiviste de l'élevage hors sol), au niveau laitier privilégier la race Normande (et les autres races mixtes) qui fait du lait mais aussi de la viande de bonne qualité comparé à la Holstein qui pisse de la flotte et en boucherie est moyenne, développement de labels qualité et meilleure vise en valeurs des producteurs qui font de l'AOC, ...

Ceux qui vivent très bien l'agriculture (de façon autonome, sans les subventions européennes) c'est ceux qui ont fait le choix de productions hautement qualitatives, rattachées à des savoir faire artisanaux, qui sont liées à un territoire géographiquement restreint et historique (le "jambon de Bayonne" qui vient des Deux-Sèvres, du Cantal ou de la Vienne ça ne fait pas très "Pays Basque"), ...

Je prends exemple sur la charcuterie Corse. Un Monsieur comme Pascal Flori de Murato, qui fabrique sa charcuterie à partir de cochons Corses élevés sur l'île en semi liberté, nourris de façon naturelle, avec un affinage selon les règles de l'art,... il vend sa cochonnaille 35€ du Kilo.
Sa production est limitée en quantité mais il vit très bien de son activité et la qualité de sa production est tellement reconnue qu'il exporte à l’international sur les meilleures tables.
Rien à voir avec le cochon Breton vendu comme charcuterie corse aux touristes l'été par les margoulins à 18€ le kilo.

C'est ça le choix de la Bretagne. Compte tenu de notre isolement géographique, on fait de la qualité ou de la quantité ?
Si on fait de la qualité alors il faut sortir de la logique actuelle et faire preuve de protectionnisme et d'indépendance financière vis à vis du modèle subventionniste, des banques et des grands groupes industriels détenus par des fonds de pension qui n'ont qu'une logique financière et pas de territoire et de développement humain.

Dans les autres secteurs il faut renforcer les technologies de pointe, la créativité, faire une sorte de Silicon Valley à la pointe Bretonne.
Il y a plein d'idées comme ça. De même nous devons privilégier les PME au détriment des géants industriels qui ne sont plus adaptés au système économique actuel qui demande de la modularité.
Toutes ces niches mises bout à bout représentent une importante valeur ajoutée, des emplois qualifiés en nombre, des liquidités, et une image de marque de la Bretagne.
Moins les machines pourront remplacer les hommes plus notre économie sera pérenne sur le long terme.

http://www.humanite.fr/social-eco/info-lhumanite-quand-les-bonnets-rouges-vendent-de-552727



Qu'est ce qu'est - devrait être "produit en Bretagne" / "Made in BZH" ?
Avoir son siège social au pays pour encaisser l'argent mais faire produire à l'étranger ou avoir une activité où la main d’œuvre employée sur l'ensemble de la chaîne de valeur des produits et services est à plus de 70/80% sur le territoire Breton ?

Hé mais toussa c'est bien gentil Tatayet, ca ne répond pas à la question, mais avec nos salaires comment veux-tu acheter de la bouffe locale plus écolo donc en quantité moindre en sachant qu'elle vaudra plus chère alors que la population augmente? On décroche de la France et on gère notre propre économie?

bah oui
une tranché entre Morlaix et Concarneau qu'on ta dit
faut suivre un peu

On décroche la France (Bretagne Française inclus) de l'UE et de l'euro, on privilégie les circuits de distribution courts, on met une TVA sociale en place sur les produits importés, on investit de façon importante sur la R&D pour trouver de nouvelles sources de développement, on négocie des partenariats stratégiques avec d'autres Nations fortes,...

On est ici sur plusieurs questions : modes de consommation (responsabilisation / éthique de la consommation), protectionnisme (remise en cause des principes du libre échange et de la libre circulation), éducation / formation, technologies - réseaux, démocratie directe - représentativité des "élus" - mise sous contrôle des corporatismes / lobbies, etc etc ...

Le chantier est vaste comme tu le remarques, mais il faut percevoir que les cadres / modèles conceptuels du vingtième siècle sont morts (en tous cas dans la façon de les appréhender et les mettre en œuvre) et que des nouveaux sont en création / à créer.

Je complète ma vision en partageant la réflexion de Mathieu Laine, dans le journal "L'Opinion", qui évoque des solutions : http://www.lopinion.fr/6-novembre-2013/malade-a-l-elysee-5827


Mais aussi en me souvenant de ce que disait Georges Marchais qui avait perçu pas mal des problèmes actuels il y a 30 ans :


D'une certaine manière, il faut essayer de réinventer le CNR.