En 2007 je m'en rappellerai

tout à fait blup
le seul souci c'est que plus tard s'ils veulent s'amuser, ils voudront avoir leur propre bateau, et là ce n'est pas la même limonade, mais à part ça la voile n'est pas un sport de riches, non pas du tout

tout à fait blup
le seul souci c'est que plus tard s'ils veulent s'amuser, ils voudront avoir leur propre bateau, et là ce n'est pas la même limonade, mais à part ça la voile n'est pas un sport de riches, non pas du tout


euh pendant surtout

Voile habitable : Brest en rade, Tréboul déboule
Le centre d’entraînement départemental de voile habitable, ouvert aux moins de 25 ans, n’aura pas fait long feu à Brest. Aspiré par Tréboul ravi d’accueillir ce prometteur pôle d’entraînement, le groupe quitte Brest pour la bienveillance et l’audace des quais douarnenistes.
« On est les meilleurs ! », a-t-on l’habitude d’entendre dans le milieu de la voile brestoise. Certes, les clubs du Moulin-Blanc continuent d’enfanter de magnifiques champions, jusqu’aux plus belles marches de l’olympisme. Mais cette impression date du temps des bases de vitesse et des géants des mers qui venaient s’ébattre en rade.
Maillon manquant
L’idée tombait pourtant sous le sens. Créer à Brest un centre d’entraînement habitable, maillon manquant entre la voile légère, les préparations olympiques et la course au large. Le comité départemental de voile, soutenu par les financements du département, lançait le projet au printemps dernier. Non sans retard et certaines difficultés financières. Les deux Bénéteau 7.5 arrivaient au 1 e r mai et accueillaient les premiers équipages de jeunes âgés de moins de 25 ans. Les entraînements démarraient jusqu’aux premières et très encourageantes épreuves nationales de l’été où les Finistériens manquaient de s’imposer de peu. Avec ce pôle de deux et bientôt quatre bateaux, le Moulin-Blanc balayait une lacune, comblait un trou au cœur de sa brillante filière nautique.
Tréboul met le paquet
Et puis Tréboul, opportuniste en diable et surtout pas vexé de voir le centre démarrer à Brest, a réitéré sa proposition, effectuée deux ans plus tôt.



Accueillir ce centre d’entraînement, aux côtés de la douzaine de minis 6.50, au cœur d’une politique municipale affirmée en matière de voile de haut niveau. Mise à disposition d’un bureau, d’un local technique, hébergement des coureurs, ponton gratuit et subvention de 30.000 € pour soutenir les champions départementaux. N’en jetez plus... Les financiers départementaux ont tranché pour Tréboul, un plan d’eau plus physique, plus central dans le département et avec la promesse de faire tourner pas moins de huit voiliers aux entraînements.
Pépinière de champions
Du côté de la ville de Brest, on explique que la municipalité en fait déjà beaucoup pour la voile légère. Personne n’en doute, même si l’on ne peut s’empêcher de regretter que les Brestois n’ont jamais su mesurer l’intérêt d’un tel centre, véritable pépinière des champions de demain, le 7.50 devenant en 2008 le support officiel habitable pour les jeunes de la fédération française. Allez les gars, ce n’est pas grave, on est toujours les meilleurs à Brest !

C'est pathétique comme remarque...

Tout à fait Tiflo, enfin presque

Je ferais tout de même la distinction entre les voileux sportifs qui pour une très grande majorité utilisent du matos de club (qui certes coûte beaucoup de pognon), et les plaisanciers.

Parmi ces derniers, beaucoup naviguent régulièrement et sont plutôt aisés, mais je ne crois pas que ce soit la majorité. Je connais pas mal de monde ayant un bateau et gagnant à peine plus que le smic (voire moins), faisant beaucoup de "sacrifices" pour pouvoir naviguer. Pour certains, leur bateau est leur maison.

Par contre, parmi tous les plaisanciers, effectivement une bonne partie est très aisée, et ce sont souvent ceux qui ne naviguent pas ou très peu. Quand on voit que la moyenne de sortie des bateaux de plaisance est de moins de deux jours par an, il y a de quoi se poser des questions et être dégoûté. On construit pour ces gens là de plus en plus de pontons, de ports qui servent alors de parkings à bateaux!

Je ne sais pas si je suis clair, mais comme d'hab, y'a des gens très bien qui se démerdent pour faire du bateau, même sans trop de pognon, y'a plein de gros cons qui en ont un et ne s'en servent pas, des sportifs humbles et d'autres qui se la pètent sur les pontons.
Bref, rien de bandant.