Au moins c'est clair : il dit que pour faire venir les joueur à Brest, il emploie les même méthodes que pour draguer une fille. Quand les gars sont invités à la suivre dans la chambre, ils détalent.

Elanna à Marseille.
Je serais eux j'en profiterais. Il n' a toujours pas signé avec nous.
Quand ça veut pas, ça veut pas...

http://www.lequipe.fr/Football/Actualit ... ana/273789

Guyot : "Je me suis dit qu'il avait le droit d'aller dans un club plus huppé que le nôtre et de continuer à progresser".

Et le droit du SB29 à se maintenir en L1 voire même (si jamais tu fais bouger les dossiers) à "progresser", tu y as pensé ?

Fallait le prologer au mercato, la on aura quedal...

pipo.

On aura juste nos yeux pour pleurer ...

Stade sympa 29...

Même si on est encore en L1 l'année prochain on aura donné un des meilleurs gardiens...

Plus dure sera la chute...
Ligue 1. http://www.brest.maville.com/sport/deta ... 6_actu.Htm
Brest a longtemps cru tenir enfin un premier succès à l'extérieur, mais a craqué par deux fois en cinq minutes. Quatrième revers consécutif. Brest, qui a relancé hier un concurrent direct au maintien, est dans une spirale très inquiétante.
Cela avait tout du scénario idéal, Grougi avait ouvert la marque dès la troisième minute sur coup-franc et Brest semblait s'orienter vers un premier succès à l'extérieur, dans un match qu'il maîtrisait à peu près dans un schéma en 4-2-3-1 intéressant. Un match dans lequel, avant la pause, il n'aurait pas été scandaleux qu'il prenne même le large. Puis, il a fallu sortir Culma (63'), à court de condition. Sans son métronome au milieu, Brest a pris l'eau en cinq minutes. Sur deux coups de tête. Le premier de Maïga suite à une erreur de relance d'Omar Daf (77'). Le second de Privat (83'). Brest, jusque-là robuste, en perdait son latin. « On a pourtant fait un match solide, c'est passé tout près, regrettait l'entraîneur finistérien, Alex Dupont. Mon équipe a fait le match qu'on attendait d'elle. Et puis le but sochalien les a remis en selle. On a fait une erreur défensive et c'est comme ça, quand on est dans une spirale négative, les moindres erreurs se payent cash. » Bon une mi-temps à Lorient, Brest l'a cette fois été durant 70 minutes. On peut voir ça comme une forme de progrès. Mais ça ne suffit pas. « Sur la prestation de l'équipe, un nul m'aurait paru logique », estimait Dupont après match.
Pour Steeve Elana, l'équipe a peut-être manqué de force de caractère hier. « Quand on mène 1-0, on n'est pas à l'abri. Pas nous en tout cas. On doit alors savoir tuer le match et ne pas réfléchir. Ce qu'on ne sait pas faire. On doit alors savoir jouer les coups à fond et rester lucide. » Le Stade brestois regrettera peut-être longtemps les opportunités qu'il a eues avant la pause. « À Lorient, on aurait dû faire le break avant la pause, ici aussi », admet Zebina.
Brest doit aussi réfléchir à la manière dont il s'est écroulé en cinq petites minutes. Pour Zebina encore, « On était bien et on s'est abattu après le premier but alors qu'un nul aurait été un bon résultat. On était parfait tant que les choses allaient dans le bon sens et ensuite on a manqué de caractère, de détermination. »
Après les revers concédés contre Bordeaux à Le Blé (0-2), à Lorient (2-1) et contre Nancy (0-1), Brest enchaîne par une quatrième défaite consécutive. Sale spirale. « L'important est de faire la bonne série à la fin », expliquait la semaine dernière Jonathan Zebina. Mais aujourd'hui Brest doit montrer qu'il est capable de relever la tête. Hier, il a relancé un concurrent direct au maintien qui le rejoint au classement avec 30 unités au compteur. Auxerre s'est imposé contre Valenciennes (2-0), Nice l'a emporté à Saint-Etienne (2-3), tout ça n'est pas bon pour le Stade brestois qui pointe à la 17e place au classement, dégringolant toutes les semaines.
S'il n'est pas relégable ce matin, c'est du fait d'un goal-average particulier meilleur que celui des Sochaliens (-5 contre - 15) qui sont eux dans une spirale inverse. Positive. Si Caen bat Ajaccio cet après-midi, Brest sera ce soir en zone rouge. Inquiétant alors que se profilent les réceptions de Lille et Rennes et un déplacement à Saint-Etienne. « On va devoir trouver des solutions pour sauver le club, lâche Steeve Elana, car il est hors de question qu'on lâche ce qu'on a mis tant d'année à retrouver. » Une Ligue 1 dans laquelle Brest a encore huit matchs pour sauver sa tête. « On va se relever, promet Oscar Ewolo, car on n'a pas d'autre solution. »

Dans le Ouest-France d'hier, interview de Gérard Buscher

1.Tu arrives à Brest en 1984, quels sont tes sentiments à ce moment-là ?
- J'étais revanchard : J'arrivais de Nantes où j'avais eu peu de temps de jeu. Je venais de faire une saison correcte mais je sentais que, pour moi, il était temps de partir. J'ai un caractère un peu chaud, du Sud et je voulais qu'on me parle, qu'on m'explique. J'avais besoin de rapports humains et de ce côté-là, avec Coco Suaudeau, ça n'a pas fonctionné. J'étais un leader et là, c'était compliqué pour moi. J'ai eu rendez-vous avec le président Yvinec, un grand président pour moi. Brest s'était sauvé de justesse la saison précédente et il m'a expliqué qu'il y aurait 3 attaquants : Wallace en 1 et moi et un autre, pour le poste de numéro 2. Très vite, c'est moi qui suis devenu le numéro 1 ! Je suis tombé dans un club qui m'a tout de suite adopté, où je me suis instantanément senti à l'aise. Le Brest Armorique était un club pro avec un esprit sympa. Et puis, j'y ai connu 2 coachs exceptionnels, Robert Dewilder et Raymond Keruzoré. Ils m'ont fait confiance …

2.Tu étais un éternel espoir et tu deviens, très vite, un joueur confirmé de Ligue 1. Est-ce que Brest a joué un rôle à ce sujet ?
A Nice, j'ai commencé en pro à 17 ans. C'était trop tôt et ensuite, pendant 2 ans, j'ai morflé. Je l'ai payé. Heureusement, à Nantes, j'ai beaucoup travaillé, dans un club exceptionnel et j'ai refait mes bases avec Coco Suaudeau. Ainsi, quand je suis arrivé à Brest, j'étais comme neuf !

3.Tu es, avec 58 buts marqués, le joueur brestois le plus prolifique en L1 et, surtout, tu es resté une référence, ici : celle du buteur ! Es-tu conscient d'avoir marqué le club ?
Oui, je le sens ! Je l'ai toujours senti … Je suis un extraverti, teigneux, agressif et tout comme Joel Henry à l'époque, j'étais un show-man. J'ai vécu des moments de communion exceptionnelle avec le public brestois. J'avais un feeling avec lui, je le faisais participer. Y'a eu quelque chose entre lui et moi …. J'ai tout donné pour lui, il y avait une osmose. C'est un truc de fous. J'espère lui avoir rendu ce qu'il me donnait …

4.Evoquer Gérard Buscher, c'est aussi évoquer Pascal Mariini, ton complice à la pointe de l'attaque brestoise !
Complices, c'est cela ! Y'avait une très forte relation d'amitié entre nous. On s'appréciait beaucoup et cela allait plus loin que le foot. Nous étions 2 buteurs et nous avions autant de plaisir à faire marquer l'autre qu'à marquer nous-mêmes ! C'est rare cela car les buteurs sont souvent égoïstes. Nous étions contents quand l'autre marquait ….

5.Si je te dis, là, Brest, qu'est ce qui te vient à l'esprit ?
Je suis tombé amoureux de cette ville. Elle est bizarre mais on s'y sent vite bien ! Il y règne une douceur de vivre exceptionnelle. D'ailleurs, il y avait un fort contraste, les soirs de match, entre la douceur de l'extérieur et quand tu arrivais à Francis Le Blé, ça brûlait à l'intérieur ! Ce stade est un vrai chaudron … Franchement, Brest, c'est une ville où j'accepterais de vivre, nous y étions bien ….

6.En 1990, après un séjour au Matra Paris, tu reviens à Brest, dans quel contexte ?
J'avais connu Slavo Muslin comme joueur, c'était mon capitaine. Quand il est devenu entraineur et que le club est remonté en D1, il m'a téléphoné. Il m'a demandé de revenir mais dans un autre rôle : celui de guide. Je n'avais plus le même statut et j'étais là pour encadrer les jeunes et les faire profiter de mon expérience

7.Pourquoi n'es-tu resté qu'une saison ?
Financièrement, le club toussait, déjà. J'avais fait des concessions salariales en quittant Paris mais là, c'était compliqué. Le président Yvinec que je considérais comme un confident, un « papa » même m'a appelé et m' a dit que si le club avait une offre pour moi, il me laisserait partir ! J'ai dit « ok ». C'était dur pour moi de quitter Brest et je suis parti à Valenciennes. En fait, le président Yvinec a fait 2 coups avec moi, en me vendant à 2 reprises !! C'est un président qui aimait beaucoup ses joueurs, nous sommes restés en contact …

8. Suis-tu, toujours, le Stade Brestois ?
Oui, bien sût, tout comme Nice, mon autre club de coeur. Je regarde les matchs, je suis son parcours et puis je connais bien le coach, Alex Dupont !

9.Que deviens-tu aujourd'hui ?
Cela fait 5 ans, depuis que j'ai quitté Nice, que j'entraine en Tunisie. J'ai fait plusieurs clubs et là, je suis à La Marsa, un club de la banlieue de Tunis ! Nous sommes 2è du championnat avec des moyens … moyens ! On travaille bien avec les dirigeants, les joueurs. J'ai quelques touches pour aller ailleurs mais bon, je ne partirais que pour un projet intéressant. Je travaille beaucoup au feeling et si le discours me plait, pourquoi pas ? Je me plais bien ici mais je suis ouvert à toute proposition …

10.Un mot sur le public brestois, les supporters …
Ah ! Ça a été ma maîtresse durant les 4 saisons passées à Brest. J'avais une relation forte avec lui. J'espère, franchement, que beaucoup de joueurs puissent connaître, un jour, ce que j'ai vécu avec lui. Ce public est resté dans mon coeur, même à Nice je n'ai pas ressenti cela. Brest possède vraiment un public exceptionnel, je ne l'oublierai jamais …

Merci Busche!Tu as laissé d'excellents souvenirs à Le Blé!

Moi je l'appelais Bu-busche quand ils partait avec le ballon mais faut savoir qu'il était surnommé "Galette" par ses potes au club. Pourquoi? ça j'ai jamais su

à cause de sa grosse saucisse...
confidence de vestaire

Pour london pride, j'essaie de faire avancer un peu le schmilblick.

Toujours dans le Ouest-France d'hier:

"On le surnommait Galette. A cause des super ballons... Il était chambreur et charmant..."
Jean-Luc Le Magueresse

Mais j'ai également lu ceci :
" Mes coéquipiers m'ont surnommé "galette". C'est ainsi que l'on interpelle sans raison les gens dans le Midi .... "
Gérard Buscher

Galette, c'est aussi le surnom de Christophe Galtier, qui est marseillais.
Dans le même rayon, les coéquipiers de Rod Fanni le surnomment "le boulanger" pour sa propension à balancer des galettes sur la tête de ses coéquipiers.

dans lequipe samedi, avant le match, un papier sur Ewolo et Daf, qui évoque le besoin d'expérience pour le maintien avec ces cadres expérimentés qui redeviennent donc titulaires...
et aussi Guyot aurait diné avec eux + Zebina et Elana le 27 mars justement pour que les tauliers soient au rendez vous jusqu'au bout !

top chef ! ça a bien marché on dirait !

et pourquoi pas demain dans le 3gramme : " Dimanche de rêve pour le stade brestois : victoire à st-etienne et qualification pour la finale de la gambardella "...on peut rever non ? lol