Impossible que ce soit demain après-midi étant donné qu'il y a le match à Dijon.

J'vois pas l'intérêt d'annuler un match alors que les pelouses ne sont pas gelées en ville. C'est quoi ton numéros à 6 chiffres, celui du père noël?

Les membres de l'hermine pourraient en être le déclencheur.
ALLEZ LE STADE BRESTOIS 29, VIVE SIR ALEX et à ce soir.

Football. Brest - Nîmes et Vannes - Bastia : matchs maintenus

Le Stade Brestois accueille ce soir les Crocodiles de Nîmes à Francis Le Blé. Malgré les intempéries, la pelouse est praticable. Les adversaires des joueurs d'Alex Dupont ont également pris leurs dispositions pour parvenir jusqu'à la cité du Ponant. Les vols au départ et à l'arrivée de l'aéroport de Guipavas étant annulés, les Nîmois devrait se poser à Lorient.

Côté Vannetais, pas de problème non plus. Le Voc accueille ce soir l'équipe de Bastia. Malgré la neige, la pelouse sera praticable. Le corps arbitral l'a confirmé en fin de matinée.

Pourquoi pas,et tu veux ca a quel moment?
N'oublions pas qu'il y a 3 000 bambins ce soir

Les Nîmois devraient arriver à Brest !!!!

http://www.nimes-olympique.com/ligue-2/20091218357/la-match-brest-nimes-est-maintenu-malgre-la-neige.html

Chez nous pas de neige, du soleil !!!!

Foot. Alex Dupont, libre dans sa tête

Il le martèle, l'affiche et le dit : Alex Dupont, l'entraîneur du Stade brestois,est «un homme heureux». Heureux d'être là, heureux de ce qu'il fait et heureux de sa vie, ce chic type regarde son époque avec malice et quelques principes.

Lassé des footballeurs qui ressassent leur manuel de communication? Lassé des entraîneurs experts en langue de bois? Essayez Alex Dupont. Alex Dupont, c'est à la fois l'anti bling-bling et l'ambition mesurée à chaque coin de phrase. Etpas que pour ce club qu'il dirige depuis maintenant quelques mois et dont il se refuse à commenter le bon classement actuel. «J'aime bien la Bretagne parce que ça ressemble à mes origines dunkerquoises», explique-t-il. «Ici, comme là-bas, je ressens de l'humilité. Mais en quoi faudrait-il que l'humilité limite l'ambition?», questionne celui que les supporters ont rebaptisé évidemment «notre Sir Alex». Il va plus loin dans l'analogie. «Je crois que, dans ces deux villes, les gens sont capables de concilier la convivialité et l'esprit professionnel. Moi, j'ai envie de montrer qu'ils ont raison, que ce n'est pas incompatible».

Responsable de relations humaines

Car celui qui définit son poste comme majoritairement accaparé par «de la gestion humaine» demande d'abord une chose aux joueurs qu'il dirige: «Arriver aux entraînements avec le sourire. Ce n'est peut-être pas grand-chose, mais il faut être heureux. Moi, je suis heureux». Le reste suivra dans ce monde du foot pro où les événements et les changements de mentalités contribuent à «fragiliser, voire infantiliser, les joueurs au fil des années. Ce n'est plus le même métier». Plus le même que lorsque «l'amour du maillot voulait dire quelque chose. Aujourd'hui, quand les gars montrent l'écusson après un but, qui peut croire à ça?». Pas Alex Dupont en tous les cas, qui a trouvé la parade. «Je dis aux joueurs que nous devons être des ambassadeurs de la ville par notre comportement sur le terrain comme au-dehors du terrain. C'est ça, penser au club».

Homme libre toujours tu chériras...

Reste que cette ville, Alex Dupont a plaisir à la découvrir. «Vous savez, moi je viens de Dunkerque, alors les villes rasées pendant la guerre, je connais. Elles ont leur propre histoire». Finalement, son seul desideratum lors de son installation était «d'être en centre-ville et de voir la mer». Ah, la mer. «Je suis un enfant de la mer», assène celui qui a passé «des jours sur les plages du Nord. Pas pour méditer ou je ne sais quoi. Non, pour me remplir les poumons, pour prendre de l'oxygène». Ici aussi, il a commencé, a même halluciné en voyant dans la tempête, à Saint-Mathieu, une mariée au décolleté pigeonnant. «Elle m'a dit qu'elle se mariait à un marin et qu'elle assumait jusqu'au bout». Sir Alex a apprécié. Elle était heureuse et libre, comme lui. «Ma réussite, c'est ma liberté», tonne l'entraîneur épicurien autodéclaré qui ne connaît qu'une pression, «celle qu'on sert au bistrot».

La pelouse ne pourra jamais etre deneigée en si peu de temps.