Coupe de France. Brest (L2) - Monaco (L1), dimanche (20 h 45, sur Eurosport). L1 ou pas, les Brestois ne sont pas intimidés. Avant ce 32e de finale, Basile De Carvalho affiche une étonnante sérénité.

« Les Monégasques doivent nous excuser, mais nous allons les battre ! » Visiblement, ce n'est pas parce que l'équipe de la Principauté a déjà remporté cinq Coupes de France (1), et reste la dernière de Ligue 1 à s'être hissée en finale de la Ligue des Champions (2004 contre Porto), que les Brestois de Basile De Carvalho vont pour autant dérouler le tapis rouge. Pas question de faire des complexes non plus. À les voir s'entraîner cette semaine, on se dit qu'il en faudrait visiblement plus pour doucher l'enthousiasme des Finistériens.

Pour une fois qu'ils ont la possibilité de redonner à Le Blé son lustre d'antan, l'attaquant sénégalais, comme l'ensemble de ses partenaires, n'entend pas céder à la pression. « Pour moi, ce match est une véritable récompense, assure le joueur. Dans ce genre de rencontre, on n'a aucune obligation, si ce n'est celle de faire plaisir et de se faire plaisir. »

La grand-mère de Menez

Inutile, aussi, de lui demander son pronostic, qui coule de source : « Franchement, je pense que nous allons gagner. Ce sera dur, surtout que Monaco ne manque pas d'arguments, mais je suis très confiant. On a vraiment besoin de cette victoire pour préparer la suite de notre championnat. »

Pour se montrer aussi optimiste, peut-être De Carvalho repense-t-il au 32e de finale disputé contre Nice, il y a deux ans jour pour jour, et remporté 3-0 à Le Blé. Un bon souvenir qui en appelle d'autres, d'autant que, ce soir-là, il avait marqué. « On va se retrouver dans la même situation que contre les Niçois, avec des joueurs techniquement supérieurs à nous et collectivement au point. Mais nous aurons l'envie de notre côté ». Ce qui peut, selon l'attaquant brestois, être déterminant dans ce genre de rencontre. « Les équipes de Ligue 1 peuvent avoir tendance à prendre de haut celles de Ligue 2. »

Gare aux Brestois ! Ceux-ci ne se laisseront pas marcher sur les pieds. « Il ne faudra surtout pas les laisser jouer, sinon on court droit à la catastrophe. Nous devrons au contraire leur rentrer dedans. »

Il lui plaira de croiser la route des deux anciens Sochaliens, comme lui : Sylvain Monsoreau et Jérémy Menez, « mon pote. On s'est connu là-bas, et on ne s'est plus perdu de vue. » Une véritable histoire d'amitié que les deux hommes entretiennent à distance. Mais pas seulement. « La grand-mère de Jérémy habite à Brest et vient parfois me voir, que ce soit au match ou à l'entraînement. L'autre jour au téléphone, elle m'a dit que pour une fois, elle ne soutiendrait pas le Stade brestois. C'est dommage, car elle sera déçue dimanche. »

François LE DIFFON.

(1) en 1960, 1963, 1980, 1985, 1991.

Ah L'ambiance Coupe de France! C'est poilant!
« Les Monégasques doivent nous excuser, mais nous allons les battre ! »

Putain, Basile ferme là, ...
Peuvent pas attendre que ce soit fait ou joué avant de l'ouvrir, z'ont autant de bouche et agissent aussi peu que des pauvres sudistes ! A Brest, on craint déguain et patati et patata ! Des actes et moins de paroles bordel !

Qu'est ce qu'il ne ferait pas le Basilou pour etre titulaire
Quel bitos
M'enfin si il marque et qu'on gagne
C'est qui l'autre black qui avait dit qu'il avait fait un reve