Tous les articles du 3grammes étant payants, qqun aurat-il la gentillesse et le temps d'en faire un petit résumé ici même que les expats, dont je suis, puissent se tenir informés de ce qu'il se dit. Merci..

OMAR DAF (Sochaux, Brest de 2009 à 2012) : « Comme les saisons précédentes, Brest est à la lutte avec huit-neuf équipes. Il y a eu pas mal de changements, beaucoup de départs. Brest a recruté des joueurs de qualité : Mendy, Chafni... Après, ça dépend de l'ambiance. J'ai l'impression qu'elle est bonne. Le manque, ce sont les infrastructures. A ce niveau, c'est primordial. Il y a trois ans, avec la montée, on pensait que c'était parti, que ça allait se développer. Ça a l'air plus compliqué... » JULIEN LACHUER (sans club, Brest de 2005 à 2012) : « C'est triste de voir le club au même stade au bout de trois ans de L1. Quand on n'avance pas, on finit toujours par régresser. Est-ce que les bons bilans des saisons précédentes ont été tirés par le président ? On peut peut-être en douter. Dans le foot rien n'est acquis d'avance même pour les plus riches et rien ne dit que Brest ne s'en sortira pas. Mais, pour le maintien, il faut un fort état d'esprit et lors de tous les matchs auxquels j'ai assisté, je n'ai pas vu de joueur qui trichait. Si l'équipe s'en sort, il serait temps enfin de savoir quel est le projet précis sur le long terme. » ROMAIN POYET (Caen, Brest de janvier 2008 à 2012) : « Brest en est là, à craindre encore pour son maintien pour la troisième fois de rang, parce qu'il est victime de son petit budget (27 M€, 16e budget de
L1), de la vente de Ben Basat le dernier jour du mercato, de ses conditions d'entraînement qui ne sont pas dignes d'un club de L1. Sa tâche peut être rendue plus compliquée par les querelles à la tête du club. Il ne faut pas enterrer cette équipe qui a un vrai public derrière elle. Mais a-t-elle autant d'âme que les dernières saisons, car le maintien va se jouer au mental, comme on l'avait montré après notre raclée à Auxerre (4-0) ? Ça me gaverait tellement de voir Brest redescendre en L2. » NOLAN ROUX (Lille, Brest de 2009 à janvier 2012) : « Je regarde les matchs et je vois des mecs concernés, pas une équipe plus en difficulté que d'autres. Je ne suis pas inquiet. Elle n'a plus trop le droit à l'erreur mais je la crois capable de battre n'importe qui à domicile avec son public et de se sauver. Elle a peut-être un peu moins de gnaque que les deux dernières saisons où la mentalité était qu'on s'en sortirait tous ensemble. Reste à savoir si tous les nouveaux joueurs ont bien intégré cette notion-là, la seule valable à Brest ». RICHARD SOCRIER (Angers, Brest de 2006 à 2010) : « Avec ses moyens, le club se doit de jouer le maintien. La situation est préoccupante mais pas désespérée. Je vois des équipes plus en difficulté, Nancy et Troyes. Il reste une place... Les Brestois sont dans le dur mais ils ont du coeur. Brest est habitué à jouer le maintien. Et le gros avantage, c'est Le Blé. Le point noir, c'est les structures. C'est toujours du bricolage. Le club n'a pas encore franchi cette étape : il y a un potentiel jeunes. Mais pas le centre de formation ! C'est dur d'évoluer dans ces conditions... »

DAVID BOUARD (entraîneur-adjoint à Vannes, Brest de 2007 à 2010) : « Même si les joueurs disent l'inverse, les histoires entre dirigeants doivent leur peser. Il reste neuf matchs, tout le monde doit mettre le bleu de chauffe et la mettre en veilleuse. Brest a ses chances pour le maintien : le capital points, il y est, le potentiel joueurs et surtout public, à Le Blé, aussi. Après, il manque le capital confiance... Ahmed (Kantari) a l'air un peu esseulé comme homme de vestiaire... Je ne suis pas certain que tous les joueurs savent où ils sont : Brest, ce n'est pas seulement signer un contrat !

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Ultras Brestois. Le coup de gueule

Dans un communiqué, les supporters regroupés derrière la bannière « Ultras Brestois » montent le son et s'inquiètent de l'état du club. « Trop, c'est trop. Après une défaite 3 à 0 à Lorient, deux semaines plus tôt, c'est dans la logique des choses que nous attendions un sursaut d'orgueil de la part des joueurs. Au final, 4-0, soit 7-0 en 15 jours, qui plus est dans un derby. Est-ce la défaite de trop ? Nous sommes à même de nous poser la question (...). Les joueurs ont-ils un amour pour le maillot qui nous est si cher ? Savent-ils se remettre en question ? Au vu des prestations de ces deux dernières années et du je-m'en-foutisme général, la réponse semble évidente (...). Les Ultras s'interrogent sur le comportement des dirigeants : « Est-ce normal de partir en vacances lorsque son club s'enlise ? Est-ce normal d'avoir des infrastructures dignes d'un club de seconde zone ? Et, malgré tout, avec un salaire incomparable avec celui des joueurs, le supporter brestois s'entête à se déplacer aux quatre coins de la France (...). Cet amour pour nos couleurs, cette passion pour ce club, ancrée au plus profond de nous, doit être retranscrite sur le terrain. Si vous avez un minimum de fierté, montrez-nous que nous avions tort ».

Sous les couleurs d'allez Brest quelle belle façon de supporter son équipe ! du réalisme ? non ! car le club est " AU BORD" mais pas dans le trou ! QUE de Procureurs vous faites, pour TOUT jeter !!! EN FAIT VOUS ETES MORTS DE TROUILLE !

On à mis 19 ans pour remonter et vous ne parlez que de Ligue 2 ... , ICI C'EST BREST !!! DEFENDEZ VOTRE EQUIPE ENCORE ET ENCORE .