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http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Sport/FootballBrest - Berrichonne Les Castelroussins veulent surfer sur leur succès contre Nîmes pour grappiller des points dans un fort demeuré imprenable. Sacré défi.
On ne sait pas si c'est dû à la victoire contre Nîmes ou bien à l'arrivée précoce du printemps, sûrement un peu des deux, mais Cédric Daury était d'humeur joyeuse, samedi, sous le soleil de La Tremblère : « Si le tronc de l'arbre est bien implanté, on peut alors voir les branches pousser et de belles fleurs fleurir. » La question était : « Avez-vous le sentiment d'avoir trouvé votre système de jeu contre Nîmes ? » On est tellement habitué aux réponses fades que l'on accueille volontiers cet élan poétique du nouveau coach de la Berrichonne.
Brest à domicile : 9 victoires, 5 nuls 0 défaite !
Plus fondamentalement, il voulait surtout dire par là que, par-delà des systèmes toujours modulables « en fonction des particularités de l'adversaire », c'est de « trouver une colonne vertébrale qui est essentiel pour une équipe ». Faut-il alors en déduire qu'il a déniché la sienne, avec l'axe du bien Souchaud-Bain-Ca-Leroy-Tait-Roudet-Thil ? C'est fort possible et ceux-ci seront les hommes forts de la Berri dans la rade.
C'est plutôt le plan de jeu qui pourrait varier par rapport à Nîmes, et c'est logique. On n'envisage pas les choses de la même façon selon que l'on reçoit une équipe abordable ou que l'on se déplace sur la pelouse d'un prétendant à la Ligue 1. « Brest n'a pas perdu un match à domicile cette saison, je crois que cela définit bien notre problématique. »
Par conséquent, ce soir, dans le Finistère, « le maître mot sera " solidité " » jure Cédric Daury. « Ce qui ne veut pas forcément dire frilosité », s'empresse-t-il de préciser, avec dans l'idée de mettre son équipe en condition pour être « performante à la récupération et dans sa projection vers l'avant. »
Cette Berrichonne peut-elle de toute façon prétendre à quelque chose de plus ambitieux que de défendre le plomb et de jouer en contre face à une équipe du calibre de Brest, deuxième meilleure défense de Ligue 2 (17 buts encaissés) qui plus est ? Certainement pas. « Mais on doit avoir l'ambition d'aller chercher quelque chose là-bas, même si ce sera très difficile, on le sait », appuie l'entraîneur castelroussin.
La Berrichonne n'est pas en mesure de rationner ses efforts, encore moins depuis que Valenciennes, premier non relégable, s'est échappé au classement en allant s'imposer à Orléans, vendredi soir. Cela, Daury en a parfaitement conscience : « Il reste douze journées à jouer et, pour nous, tous les matchs seront des matchs couperets. Il y aura de la pression, de la tension, et mes joueurs devront être prêts à supporter cela. »
Ce soir, au stade Francis-Le-Blé, on saura si la victoire de la Berri contre Nîmes a été un bon déclic ou un feu de paille. « Gagner un match est une chose, confirmer en est une autre », estime Daury. En effet.
l'équipe
Boyer et Zola in Obiang et Plessis out
On aurait pu penser que Cédric Daury aurait fait confiance aux seize mêmes joueurs qui ont battu Nîmes il y a dix jours. Mais non, l'entraîneur de la Berri a procédé à quelques ajustements dans son arrière-garde. En effet, le défenseur Fabien Boyer et le milieu défensif Distel Zola réintègrent le groupe, en lieu et place de Johann Obiang et Damien Plessis. Obiang paie ici sa prestation contre Nîmes, où il a été en très grande difficulté, Daury estimant sûrement que Boyer, qui devrait débuter comme arrière gauche, présente actuellement plus de gages de solidité pour aller affronter cette équipe de Brest redoutable dans son antre.
L'autre interrogation concernant la Berrichonne réside en savoir quel système sera privilégié. Le même que contre en Nîmes, un 4-1-4-1 à vocation technique et offensive avec Ca pour seule sentinelle ? Ou alors un dispositif plus classique pour un match à l'extérieur, en 4-2-3-1, Zola venant épauler Ca ?
Aujourd'hui, à 20 h 45, (en direct sur Eurosport).
> L'équipe de la Berrichonne (sous réserve) : Souchaud - Nestor (cap.), Hountondji, Bain, Boyer - Ca, Zola - Tait, Leroy, Roudet - Thil. Remplaçants : Bonnefoi (g.), Bonnart, Sakhi, Nnomo, Garita. Absents : Obiang, Plessis, Chamed, Dudouit (choix du coach). Blessés : Makengo, Kamara, Millieras. > L'équipe de Brest (sous réserve) : Thébaux - Belaud, Traoré, Falette, Moimbé - Perez (cap.), Touré, Grougi, Cuvillier - Adnane, Courtet. Remplaçants : Tritz, Laborde, Pelé, Samassa, Khaled. Absents : Sea, Chardonnet, Ranneaud, Doumbia, Belghazouani. Blessés : Ramaré, Martial, Hamdi, Alphonse.
Ludovic Lagasse http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... -!-2249681Embringué dans une mauvaise spirale qui l'a vu gagner un seul de ses sept derniers matchs, toutes compétitions confondues, le Stade Brestois, tombé hors du podium de Ligue 2 avant de recevoir la Berrichonne ce soir, doute-t-il ? Réponse avec son entraîneur, Alex Dupont, qui met les choses au clair.
Alex Dupont, il paraît que ça va mal à Brest…
« C'est faux. Tout ce que l'on peut entendre ou lire, ce sont des conneries ! Il n'y a pas le feu au Stade Brestois. On est toujours en bonne position pour monter en Ligue 1, on a atteint les quarts de finale de la Coupe de France, et même si on a connu la déception d'être éliminés par Auxerre, c'est une chose que le club n'avait plus connue depuis plus de trente ans. Ce n'est quand même pas dégueulasse comme parcours, non ? »
Tout de même, la période que vous vivez actuellement n'est pas très faste…
« C'est vrai que nos résultats sont moins bons et c'est aussi vrai que nous sommes moins bien physiquement depuis quelque temps. On s'était habitués à mieux, mais c'est ainsi et je constate que toutes les équipes de Ligue 2 connaissent une période moins bonne à un moment ou un autre. »
Paradoxalement, c'est depuis que vous vous êtes renforcés au mercato hivernal que vos résultats sont moins bons. Faut-il y voir une relation de cause à effet ?
« Je ne sais, c'est difficile de répondre à cette question. On a intégré plein de nouveaux joueurs en attaque et il faut que les relations se tissent, c'est une évidence. Maintenant, je crois que ce qui nous a fait le plus mal, c'est le nombre important de blessés que nous avons eu cette saison. Ça, c'est pénalisant à la longue… »
Si Brest revenait en Ligue 1, qu'est-ce que cela représenterait ?
« Ce serait formidable, bien évidemment. Cela validerait tout le travail de restructuration qui a été accompli. Je n'oublie pas d'où l'on vient et que, la saison dernière, à la même époque, nous n'avions que trois points d'avance sur le premier relégable… Une montée en Ligue 1 serait aussi, je pense, un vrai moment de joie à partager localement. Il faut voir comment le club est soutenu ici, par le public, les sponsors et l'environnement en règle générale. Mais une montée ne se programme pas, elle se gagne sur le terrain. »
Et si vous n'y parvenez pas ?
« Ce ne serait pas une catastrophe, mais une déception, oui, sûrement. »
Comment appréhendez-vous ce match contre Châteauroux, une équipe en grande difficulté ?
« On a reçu une bonne leçon il y a quinze jours en allant perdre à Arles/Avignon, on n'a vraiment pas envie d'en recevoir une autre. Cette défaite à Arles a été très difficile à vivre, bien plus que l'élimination en Coupe de France. C'était un vrai coup de pied aux fesses. Donc, on aborde ce match contre Châteauroux avec le plus grand sérieux et la plus grande prudence. De toute façon, il n'existe pas de match facile en Ligue 2. »
Recueilli par L. L.
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Celui qui sait faire fait, celui qui ne sait pas faire conseille, celui qui ne sait pas conseiller devient prof. :)
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