CNCG–Commission d’appel Décision du 29avril 2019

La Commission d’appel de la CNCG s’est réunie par conférence téléphonique, le 25 avril2019, pour entendre les représentants du club Brest Bretagne HB (LFH) dans le cadre de leur appel contre la décision de la CNCG du 17 avril 2019 ayant refusé d’enregistrer le contrat de travail de joueuse professionnelle conclu entre la SAS et la joueuse Amra PANDZIC et, par conséquent, derefuser d’autoriser cette joueuse à évoluer en championnat LFH 2018-19. Après en avoir délibéré, la Commission d’appel a considéré que les motifs retenus par la CNCG étaient fondés, mais qu’il y avait lieu, au regard des nouveaux éléments en sa possession, de réformer la décision de 1re instance en accordant un statut de joueuse professionnelle de handball à lajoueuse Amra PANDZIC en qualité de joker grossesse pour la saison 2018-19 et, à ce titre, de l’autoriser à évoluer en championnat LFH pour la fin de saison en cours

CNCGxxRéunion du 20 avril 2019–suite

La CNCG s’était réunie pour examiner les documents produits par les clubs de LFH et les clubs sous statut VAP en N1M et D2F, au titre de l’analyse annuelle.Àl’issue de sa réunion et au vu des éléments en sa possession, outre les décisions déjà publiées dans le HandInfosn° 1015, la CNCG a également décidé de renvoyer les club de Brest (LFH) devant la Commission contentieuse CNCG, au regard notamment de ses comptes arrêtés au 31/12/2018

Ce qui voudrait dire que l'embauche de Pandzic pour cette fin de saison aurait pu déséquilibrer les comptes ?

Pas obligé, manquait peut être juste un document...Depuis qu'ils se sont fait rouler dans la farine par l'Arvor puis par Nîmes ils se méfient.

Tant mieux pour l'intérêt sportif. Je ne peux pas saquer ceux qui vivent au-dessus de leurs moyens et foutent en l'air les projets sérieusement construits.

Présenter un budget auquel plus de 500 partenaires sont partie prenante doit surement représenter une montagne de documents ( en France on aime la paperasse ), il suffit d'un seul mal renseigné et le devoir est à refaire.

Collectif des sportives : le haut niveau vu par le prisme des femmes

Une association, opérationnelle en septembre, va tout faire pour aider le parcours des sportives, notamment face à des inégalités sexistes. Le concept va d’abord se tester en Occitanie avant, si tout va bien, de s’étendre à la France. La Moselle a déjà son ambassadrice…

Le projet devrait être national d’ici 2024 et compte déjà une ambassadrice dans certaines villes, dont Metz. Mais Allan Fenoglio, après discussion avec les comités olympiques et sportifs départementaux et régionaux, testera d’abord le projet en Occitanie. Comme un laboratoire pour son Collectif des sportives. « J’ai contacté les grands clubs pros et un crowdfunding lancé en mai permettra de rendre le projet viable dès septembre. »

Son idée ? Entraîneur de foot en D2 pour Mâcon et le Toulouse FC, responsable du développement du foot féminin de l’Université de Bourgogne, il a constaté : « Il faut créer un accompagnement sportif, professionnel et personnel pour un épanouissement vers la performance sportive pour les femmes. » Des rencontres avec douze sportives de haut niveau l’ont mené à cerner six attentes essentielles.

Juridique

« Les contrats comportent souvent des clauses interdisant de tomber enceinte ! Et quand une sportive annonce une grossesse, ses sponsors la laissent carrément tomber ! » L’homme de 31 ans a rencontré des responsables de Pôle Emploi, la Caf et la Sécurité sociale pour voir ce qui est faisable pour ces sportives qui voudraient s’offrir une parenthèse maternelle.
Reconversion

« Il y a 96 % de différence de salaire entre un homme et une femme dans le foot. Idem dans d’autres sports. Une sportive n’a pas le choix, elle doit préparer sa reconversion. Le collectif les y aidera. »
Gestion de l’image

Une sportive doit avoir une stratégie de communication sur les réseaux sociaux pour retenir l’attention des marques, comme égérie ou pour le sponsoring. « Mais elles mélangent parfois vie professionnelle et privée. Il y a des risques. Par exemple, la tentation d’être un peu dénudée pour augmenter le nombre d’abonnés et attirer les marques : ce n’est pas toujours judicieux et il faut apprendre à gérer sa stratégie. » Allan Fenoglio relève une autre injustice : « Une femme doit être et une sportive et une jolie fille pour retenir l’attention des marques ; pour un homme, seules de bonnes perfs suffiront. »
Performances améliorées

Tous les clubs n’ont pas de préparateurs physiques ou de quoi permettre une récupération : « Le collectif sera collecteur de fonds privés pour délivrer des bourses aux sportives, afin qu’elles puissent profiter de structures proposant ostéopathie, kinés, hypoxie ou encore cryothérapie. »
Autour de la maternité

Le collectif, toujours via une structure de récupération, vise à faire retrouver leur meilleur niveau aux sportives après une maternité. « Plusieurs sportives, dont Frédérique Jossinet, Charline Picon, Béatrice Barbus évoquent les sponsors qui les ont lâchées. Mais on a aussi à l’esprit l’exemple de Laura Glauser qui a eu un enfant un an et demi avant de remporter le championnat d’Europe ! »

Sponsoring

« On prévoit une mise en relation avec des entreprises. Le mécénat leur permettra de budgéter leur saison, surtout dans les sports individuels. »

Pauline Weber est une athlète d’A2M. L’Hayangeoise est entrée en contact avec Allan Fenoglio après avoir vu une publication de Laura Ripplinger, qui est ambassadrice pour Nancy, sur Facebook. « Mon rôle sera d’aller à la rencontre de sportives pour faire connaître ce projet. » Révoltée par la différence hommes-femmes, elle assure : « Il faut être dans le très haut niveau pour qu’on parle des sportives et, dans l’inconscient collectif, une femme ça ne fait pas de sport. Ou moins que les hommes. » L’étudiante de 18 ans indique : « J’entends encore quelqu’un dire un jour, à un garçon : Pauline, elle court plus vite que toi, t’as pas honte ? » Sportive d’un bon niveau et pas encore de haut niveau, elle remarque déjà : « L’intensité à laquelle je fais du sport, ainsi que les compétences que d’autres filles et moi pouvons avoir, ça choque. »

Si tout va bien, le projet du collectif deviendra national avant cinq ans. D’ici là, Pauline Weber ne manquera pas de faire du prosélytisme, via des flyers voire des interventions à la fac. Pour le président, « on a besoin de sportives qui veulent faire bouger les choses. Le terme collectif n’est pas anodin ».

Brest sorti par Nice en demi-finale des plays-off qui gagne 23-27 après la victoire d'un but obtenue a l'extérieur la semaine passée.
Match étrange. Nice aura presque toujours été devant de peu, Brest faisant de mauvais choix à chaque retour à égalité. L'ambiance était bien tendue mais l'équipe a semblé laisser filer le score dans le dernier quart d'heure. Volontaire ou pas afin de ne pas perdre des plumes en finale des plays-off et d'en garder sous le coude pour la finale de la Coupe de France, synonyme de qualification en Coupe d'Europe ? Si c'est le cas, pas classe par rapport au public.
Beau collectif niçois, une gardienne au niveau de sa réputation.
2ème mi-temps catastrophique d'Ana Gros, excellente joueuse mais, sans Güllden, le jeu bretois est devenu trop prévisible en tentant à tout prix de la mettre sur orbite. Lorsque le jeu est moins fluide, toute la construction est anéantie par des tirs forcés ou de rares passes vers les ailières en manque d'efficacité car moins servies. Mauny en feu en 1ere partie de saison n'est que l'ombre d'elle-même mais elle est très jeune et elle doit digérer l'impact physique de sa première saison à très haut niveau.
Stoljikovic, toujours aussi imprécise dans les moments clés.
Très bon match de Copy, le dernier match de la brestoise à domicile, la seule à montrer de la gnaque. Pourquoi aller chercher mieux ailleurs ? Idem, match moyen de Pandzic en 1ere mi-temps, son premier il est vrai, mais pourquoi aller chercher une gardienne alors qu'on en a deux sous le coude ? La jeune locale Quiniou, comme ses précédents matches, a montré qu'elle est au niveau. Pour moi, la mettre en numéro 3 l'année prochaine est une très grosse erreur.

Et 5 M€ de budget pour servir une tambouille pareille ! La nouvelle gardienne, quelle passoire ! C'est vrai que le nom Quiniou ça sonne trop local...

Une belle saison de merde avec cerise sur le gâteau, les nanas qui ont remplies une à une...Sans compter le cas Pineau, pfiouuu arrêtez le massacre !

Gagnez au moins la finale de CDF contre Metz ! Sauf que ça va être très dur sans Gullden, Darleux, Manac'h, Pineau et Coatanéa...

Pourquoi Coatanea ? Elle part elle aussi ? Encore l'oeuvre du Commissaire ?

Gégé va-t-il démissionner en cas de défaite en CdF et pouvoir se consacrer au projet du nouveau stade?

Question inutile puisque personne ici ou ailleurs n'est en mesure d'y répondre.

Pour Coatanéa, la vache oui, je n'avais pas remarqué son absence. La capitaine. Ça fait quand même beaucoup d'absentes.
Saison étrange. Crise de croissance, premier écueil. En espérant que ça serve.

C'est à la fois une hyperbole et un oxymore.
La seule chose qui est en croissance, factuellement, c'est le budget et le nombres de maternités chez les joueuses.
Tous mes vœux aux futures mamans.

Tu ne l'as pas dit mais tu es le premier à poser une question qui ne se pose pas. Virer Güllden relèverait du surréalisme. J'imagine que cette idée n'a jamais parcouru l'esprit des dirigeants. Sa reprise est prévue pour octobre. En cas de grossesse, la perte du club n'est "que" sportive car la Sécu et les assurances s'occupent du paiement du salaire.

C'est Darleux qui doit reprendre en février 2020. Pour Pineau, c'est plus compliqué -> performances indignes de son niveau alors que son salaire a été doublé et on dit qu'elle est à l'origine de la lettre de désaccord avec le coaching de Bezeau. De mon côté, sans être le roi du handball, j'ai remarqué des décisions assez étranges venues du banc et ce avant que les problèmes n'aient éclaté au grand jour. Chacun peut imaginer des choses mais, sans preuve, on ne peut pas s'avancer sur ce qu'il se passe exactement en interne. Ça fuitera plus tard sûrement.

Je viens d'apprendre qu'elle s'est blessée au pied vendredi dernier et devrait reprendre la semaine prochaine. Saison bien poisseuse.

CNCG – Commission contentieuse - Décisions du 3 mai 2019

La CNCG avait décidé, le 20 avril 2019, de renvoyer les clubs de Celles-surBelle (D2F-VAP) et de Brest (LFH) devant sa commission contentieuse, au regard
notamment de la situation financière présentée au 31/12/2018.
Des représentants de chaque club ont été entendus par la commission au
siège de la fédération le 3 mai. À l’issue de ces réunions, la commission contentieuse a pris les décisions suivantes : dans les deux cas, en l’état des éléments en leur possession et au regard des compétences réglementaires dévolues à la commission contentieuse, celle-ci a décidé de ne pas entrer en voie de sanction contre les clubs.

CNCG xx Décisions du 4 mai 2019 – LFH
Réunie les 3 et 4 mai 2019 dans le cadre de sa réunion d’analyse annuelle, la
CNCG a examiné les situations des clubs de LFH et des clubs sous statut VAP
en D2F au regard des deux premières exigences du cahier des charges de participation à la LFH pour 2019-20. Au vu des éléments produits par les clubs et de l’audition de certains d’entre eux le 3 mai, la CNCG a pris les décisions suivantes :
– ES Besançon Féminin, Bourg-de-Péage Drôme HB, JDA Dijon Hand, Paris
92, Toulon St-Cyr Var HB et Mérignac HB (sous réserve des résultats du championnat D2F) : limitation de la masse salariale autorisée,
– OGC Nice Handball : plan d’apurement avec production de situations intermédiaires correspondant à chaque palier, et autorisation de la masse salariale demandée,
– Brest Bretagne HB, Chambray Touraine HB, Fleury Loiret HB, Metz HB et
Nantes Loire-Atlantique HB : autorisation de la masse salariale demandée.
En tout état de cause, les décisions définitives pour évoluer en LFH en 2019-
20 interviendront à l’issue des championnats actuels et après analyse de l’ensemble des autres exigences du cahier des charges.