Il est évident que les média français se focalisent surtout sur notre championnat hexagonal et c'est normal. Les images télévisées, passées en boucle, ne faisant, je te l'accorde, qu'amplifier les erreurs commises.

Pour peu qu'on s'y intéresse un peu, plusieurs chaînes de télévision montrent, chaque semaine, en direct et en différé, les matchs des principaux championnats européens. Pour en avoir vu quelques uns et écoutés les avis de journalistes "spécialisés", il s'avère que les erreurs d'arbitrage, même si elles existent, y sont moins nombreuses et surtout moins flagrantes.

Si les arbitres français étaient au niveau de leurs homogues européens, ils seraient convoqués à la Coupe du Monde. Or, ce n'est plus le cas ces dernières annèes ! Je crois même qu'il n'y en avait pas, non plus, lors du dernier Euro.
Il y a encore quelques annèes, ils étaient systématiquement présents aux deux compétitions !

Appremment, tout ceci ne suffit toujours pas pour tout remettre à plat du côté des arbitres à la FFF et à la LNF.
Cherchez l'erreur !

Au stade où on en est, la commission des arbitres devrait décider de faire campagne pour redorer le blason de ses arbitres en communiquant, à chaque journée, par le biais de la TV, sur les erreurs et aussi sur les bonnes décisions qui ont été prises. En effet, toutes les erreurs dénoncées, parfois avec violence, par les supporters n'en sont pas. Sinon, le malaise s'amplifiera inexorablement.
Il faut d'urgence de la pédagogie et de l'ouverture d'esprit !

Mouais, concernant les fautes d'arbitrage des autres championnats, faudrait s'apppuyer sur des chiffres, sinon c'est hyper subjectif.

Et s'il n'y avait pas d'arbitre lors du dernier Euro, il y en avait lors du dernier mondial. Laurent Duhamel en l'occurence.

Tout va bien alors.

J'irai pas jusqu'à dire ça mon cher Jampi, mais la situation n'est peut-être pas aussi critique que ton post le laisse croire

Pour le reste de tes propos, je suis plutôt d'accord !

Puisse ton témoignage ne pas laisser les autorités de glace, Jampi ...

Ce que je déplore, surtout, c'est que les instances fédérales ne veulent pas ou n'arrivent pas à réunir les différents acteurs alors que la crise couve depuis maintenant plusieurs saisons.
Cette grève montrant à quel point le malaise est palpable. Les arbitres se sentent incompris ou injustement vilipendés. Qu'ils communiquent !

Le bouquin de Bruno Derrien, brestois d'origine, avait, notamment, eu le mérite de "jeter un pavé dans la mare". Je n'ai pas l'impression que de réelles avancées aient été faites depuis sa parution ...

Ce qui me fait lègèrement sourire, c'est que l'un des principaux défenseurs des arbitres français soit Loulou Nicollin. Il vient de dire, dans son style si caractéristique, qu' "il ne les trouvait pas si tocquards que ça !". Ils apprécieront ...
Il rajoute même que Montpellier n'a pas eu à se plaindre, cette saison, d'erreurs d'arbitrage. Il faudrait qu'il en parle à son entraîneur René Girard souvent très remonté contre le corps arbitral.

Au fait, sait-on de quelle nationalité sera l'arbitre qui officiera à Francis Le Blé dimanche ? S'il faisait une grave erreur d'arbitrage, nous serions mal mais ça c'est une autre histoire ...

Un peu de nostalgie avec ces 2 articles du t"as trois grammes ...

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/les-piquettes-de-la-decennie-04-03-2011-1225308.php

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/sur-un-air-des-eighties-04-03-2011-1225314.php

la nostalgie sera seulement pour les abonnés aux 3 grammes fred

(copier/coller si possible)

Ok désolé voilà les copiés collés ...


Sur un air des «eighties»

Girondins deBordeaux : des mots quicognent aucoeur, comme un refrain de Goldman, pour chaque quadra ayant usé sonadolescence, voire un peu plus, enattendant laretransmission d'unmatch hypothétique enURSS, sur lebord du Dniepr. Girondins deBordeaux, c'était quelque chose.

Alors, la balle a un peu roulé. Elle est arrivée à quoi, 35m environ, du but de la Juve et Patrick Battiston, le traumatisé de Séville, la victime du gardien fou, le héros tragique d'une nuit andalouse, a mis toute la force d'un saint-émilion grand cru dans son pied droit. Laballe est partie comme un obus, atâté le poteau italien et a secoué le filet à la vitesse d'un riff des Clash. Et ce filet blanc qui bouge encore langoureusement comme un couple avec des camarguaises s'enlaçant sur slow d'INXS. Dans le salon familial, tout le monde s'est levé en un instant, façon public à la rentrée de U2 sur scène. À Brest comme ailleurs, ce soir-là de 1985, tout le monde est supporter des Girondins de Bordeaux, qui tentent de renverser l'impossible. Trois buts de retard à la Juve de Platini. Mais à ce moment, le maestro se tient les hanches. Vous voyez comment? Mais si, vous vous souvenez, comme vous vous souvenez de Corinne Charby. C'est inusable, ces trucs-là. Une poignée de secondes plus tard, Jean Tigana, le danseur des terrains, le magicien du rond central, l'élégance faite joueur, aura l'occasion d'expédier aux prolongations la squaddra invincible. Ceux qui n'étaient pas nés seront déçus de savoir qu'un certain Bodini arrêtât le tir avec une chance que certains attribuent aux maris trompés. Dans le salon brestois, la déception est aussi vive qu'à la séparation des Duran Duran. Les Girondins n'iraient pas en finale de la Ligue des Champions, comme on disait. Bordeaux. Nous nous sommes tant aimés. Saint-Étienne et Nantes tiraient les derniers feux des seventies et Marseille n'était pas encore l'Ohème: au milieu des années 80, le foot français était tracté par ce milieu magique où étincelaient spécialement Alain Giresse et Jean Tigana. Deux des pièces du carré magique imaginé par Michel Hidalgo, que toute la France se pressait d'aller voir comme à un concert de Daniel Balavoine. Par chance, ces années furent aussi les plus belles du Brest Armorique et la venue des Girondins était alors l'événement de l'année. Une fois, Drago le magicien enavait collé trois dans la musette de Dropsy, qui n'était pas connu pour faire guignol dans des dessins animés de Tex Avery. Unsoir de liesse sur du A-Ha oudu Modern Talking, les souvenirs s'embrouillent... Et Bordeaux revient dimanche. Mais Eurythmics n'existe plus etChristophe Maé chante. Chienne de nostalgie.

* Steven Le Roy


Les piquettes de la décennie



Dans ce film, tout est bien sauf lafin. Dehors, c'est le début d'une décennie nouvelle qui coupera la chique aux variétoches des eighties au profit de l'euro-dance. Dehors, Pierre Maille vient d'être élu maire de Brest, alors que Jacques Chaban-Delmas dirige toujours la belle cité bordelaise. Sur le pré vert des rêves de ballon rond, l'Ohème de Waddle et Papin dynamite le championnat de France. Le Stade brestois, lui, à l'orée de la première saison desannées 90, joue les trublions de la première division. Il est armé jusqu'aux dents et entend bien croquer du ténor en setenant la panse.

Deux beignes

Il le fera au moins deux fois, enhumiliant Bordeaux près desvignes et au pied de la rade. Les deux clubs ne le savent pas encore mais, après cela, leurs retrouvailles attendront presque 20 ans à se renouer. C'est d'abord en haut de la route de Quimper que la première fessée est administrée àl'automne venu. 4-0, doublé de Racine Kane, buts de Ginola et Salaün etque la fête commence. Laseconde sera à Lescure. 4-1, bonne dégelée, signée Martins, Cloarec, Pierre et Milojevic contre une équipe où évoluent les trois futurs champions du monde Deschamps, Dugarry et Lizarazu qui se prénomme encore Vincent. Mais personne n'émet encore l'hypothèse farfelue de Champs-Élysées noirs de monde moins de huit ans plus tard pour fêter des héros enshort. Faut laisser l'imagination aux farfelus. Ce qui se trame plus nettement, en revanche, est le déficit abyssal dans lequel se trouvent les Bordelais qui sentent le vent de la deuxième division se rapprocher. Ce n'est pas encore le cas à Brest au lendemain du triomphe à Lescure. Mais plus pour très longtemps. Dans ce film, tout est bien sauf la fin.

Quel clampin ce Steven Le Roy, quand Vabec score 3 fois c`est pas encore le Brest Armorique et Dropsy ne jouait pas pour Bordeaux.

A part ces anachronismes, c'est très agréable à lire. Du très bon Steven Le Roy, comme souvent.

Je suis le seul à avoir relevé ???

Je suis con(e) j'avais même pas vu lol

Effectivement ce n'était pas encore le FCBA, il me semble aussi que c'est Dragan Pantelić son compatriote qui ramassera par trois fois le cuir aux fonds de ses filets .
Petite parenthèse nostalgique:
Sur un des trois buts d'anthologie, si ma mémoire est bonne, souvenir d'un pantélic fermant admirablement l'angle mais qui n'aura pas le temps de fermer ses jambes sur une frappe chirurgicale décroisée ,courte et sèche du Croate du stade Brestois.
Bien aimé son double article nostalgique,l'histoire est de retour... et c'est tant mieux si nous prenons encore les trois points.