Bonne lecture Corbeau, bonne lecture...
Je l'ai acheté aussi...

Bon je m'autorise à remonter ce sujet, car je lis un très bon livre que je vous conseille
Mon Oncle Benjamin de Claude Tillier
j'avais vu la version cinématographique de Molinaro avec Jacques Brel et j'ignorais qu'il s'agissait d'un livre, dès que je l'ai appris je l'ai acheté et je dois dire qu'il n'est pas décevant

Je te suis Diablo.... Là je lis Klemperer "La LTI, la langue du troisième Reich". Je le conseille à tous. C'est une réflexion de référence sur le langage totalitaire... et par extension sur le langage du quotidien actuel de notre démocratie... Politiquement correct
Novlangue

Et bientôt Primo Lévi (si c'est un homme) Hilberg (son livre sur la shoah) et j'attends Karl Kraus (le flambeau) en français.

Je lis plutot du fantastique, comme "L'assassin royal" de Hobb et le cycle des princes d'ambre de Zelazny.

sinon je conseillerai a tous Ravage de Barjavel, qui m'a foutu une claque quand je l'ai lu

Le rapport Pébereau sur l'endettement de notre cher pays. Et dire que ce devrait être un sujet consensuel entre les différents partis...
Le livre de Manuel Valls (Les habits neufs de la gauche), beaucoup de bon sens, et une vraie rupture avec la gauche soixante huitarde.
Le livre d'échanges entre Michel Rocard (mon idole) et Frits Bolkenstein. Un débat éclairant sur ce qu'est le libéralisme quant il est réellement appliqué. Bolkenstein se révèle être quelqu'un de très intègre, bien loin de la caricature qu'on en a fait au moment du referendum.

Et pour finir sur la politique, une BD: la face kärchée de Sarkozy. Les fidèles lecteur du "Canard enchaîné" n'apprendront pas grand chose, mais ça permet de se faire rapidement une idée du personnage.

Excellent ce livre ! Anti-moderne, retour à la terre, mentalité de citoyen-soldat c'est la grande classe.

J'ai lu la BD sur Sarkozy aussi c'est pas mal fait, je conseille à ceux qui connaissent mal le personnage. Sinon en ce moment je lis Bukowski et Céline tout que du bon .

Sympathique le barbu que tu as choisi pour illustrer ton nouveau thème: respect du bro goz.
Bien aussi le choix de la signature: le prêt-à-penser des réacs chics.

Bof, après des références à Drieu La Rochelle, Hitler, etc. etc. un p'tit Chamil Bassaiev. Vraiment n'importe quoi, tout dans la provoc'
Enfin, comme on a droit de faire et dire tout et n'importe quoi sur ce forum

T'inquiètes 29 reprezent



T'es vraiment qu'une pleureuse, tu dois bien t'ennuyer. T'as déjà lu Drieu La Rochelle, tu le connais ?

Puisque la "valeur" travail est au centre des débats dans la campagne présidentielle comme sur ce forum, je me permets de citer ici les premières lignes du Droit à la paresse de Paul Lafargue (1880), réjouissant pamphlet que je relis actuellement:

Intéressant ton Lafargue, je ne le connaissais pas, j'irai voir à la BU si le droit à la paresse y est. Sinon si l'envie te prendre de lire Drieu, là je suis sûr Le jeune Européen, c'est pas mal du tout.

Aurais-tu un extrait qui en résumerait la substance (même si on la devine) ?

Dans Le Jeune Européen Pierre Drieu la Rochelle évoque les tourments de la jeunesse de l’entre-deux-guerres face aux sociétés d’alors, communiste ou capitaliste. Ses diverses expériences, la guerre, la vie en Amérique, lui font prendre conscience de la décadence de la civilisation occidentale. Il en tire des leçons pour un ordre nouveau traditionaliste.

Résumé de l’ouvrage :

Ce livre est divisé en deux essais. Le premier s’intitule Le Sang et l’Encre, précédé d’une introduction qui n’en a pas le nom. Drieu la Rochelle y conte, par l’intermédiaire de son héros, les expériences qui ont fait de lui l’homme qu’il est. La Grande Guerre, la « fin de la vanité », le sport « au-delà des soins d’hygiène […] il ne peut avoir qu’une valeur de symbole [et] n’est que la préfiguration d’une discipline spirituelle […] c’est une passion comme une autre, que corrompent les ferments modernes : concurrence, délire du record, illusion de l’argent », le machinisme, les femmes, l’étude de l’Amérique et de la Russie aux mains des bolcheviks, la décadence parisienne : voilà ce qui a formé Drieu. De ces expériences il tire des conclusions qui le ramène à une vision traditionaliste de la vie sur laquelle il s’attarde peu, car elle est alors en formation. Drieu s’interroge aussi sur l’artiste, l’écrivain et sa place.

Le second essai du Jeune Européen se présente comme la description d’un Music-Hall qui est une métaphore. A travers le public varié, des grands bourgeois aux simples ouvriers, à travers les numéros, Pierre Drieu la Rochelle dresse le constat de la décadence de la société moderne malgré tout les attraits qu’elle semble encore posséder. L’acuité des réflexions de l’auteur se détachent dans le chapitre « Dialogue de moi avec un autre » ou dans « Seul » (chapitres VI et IX). Si il critique beaucoup la société capitaliste ou la dictature bolchevik, Drieu la Rochelle n’en propose pas moins quelques solutions. Il faut abandonner le matérialisme, le productivisme est rendre l’homme tel qu’il est. Toute les pages du Jeune Européen sont imprégnées par la pensée – parfois sourde – d’un nécessaire retour à la Tradition, à l’abandon de la démocratie et a un retour à une nécessaire aristocratie, etc.

Table des matières de l’ouvrage :

Le Jeune Européen. Le sang et l’encre. Le Music-Hall. I : Une maison sans visage. II : Une salle vide. III : Entrée en matière. IV : Le contorsionniste. V : Décadence et destruction. VI : Dialogue de moi avec un autre. VII : Danse. VIII : L’Homme. IX : Seul. X : Les Ruines. XI : Pour finir