Hein! Hein ?

J’ai pas osé un lundi matin.

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« On a perdu un joueur unique dans son profil, analyse Éric Roy. On sait qu’on ne retrouvera pas un Franck Honorat, un joueur aussi fort. Il faut qu’on s’organise différemment mais on n’aura plus la vitesse de Franck qui faisait peur à l’adversaire. De par la crainte qu’il pouvait inspirer, cela pouvait donner un peu plus de temps aux autres, plus d’espaces car il effectuait beaucoup d’appels dans la profondeur et étirait les lignes. Forcément, on va devoir se repenser. Peut-être qu’on aura moins de fulgurances à ce poste, mais nous aurons toujours cette volonté d’avancer sur l’adversaire et mettre le ballon dans la surface ».
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Serez-vous plus tacticien, plus technicien que vous ne l’étiez lors des six premiers mois ?

On a réconforté les joueurs au départ, qui étaient en perte de confiance, mais quand l’équipe s’était relevée, on avait déjà essayé de la faire progresser dans le jeu. L’approche des entraînements est aussi un peu différente : il y a des choses qu’on n’a pas pu travailler lors des cinq derniers mois et l’urgence dans laquelle on était, notamment des sorties de balle, d’autres systèmes. Mais ça reste du tableau noir. L’ambition est de continuer à évoluer mais je ne sais pas si l’effectif sera meilleur que l’année dernière. J’espère d’autres joueurs, oui, des renforts. On n’a que deux latéraux, et devant Steve (Mounié) est blessé depuis deux semaines : on est à flux tendu. On s’attelle à une nouvelle mission difficile, mais on en est conscients.
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