C'est une bonne question.
Il sait qu'il bénéficie à Brest d'un confort important pour faire son travail. En revanche, en termes d'objectifs sportifs, il l'a dit lui-même hier sur RMC à demi-mots, ça ne sera pas possible de faire mieux.

Pas faux, il dégage moins d'énergie lors de ses prises de paroles.
En même temps, si on doit comparer avec la saison dernière et avec la furia qui a accompagnée le Stade pendant toute la période LDC, l'actualité du club est clairement moins excitante !

Comme l'a dit Damage, au vu des résultats atteints, difficile de faire mieux.

Après, tu peux décider de t'inscrire dans la durée dans un club, pour encore plus marquer son histoire.

Je pense que Roy attend tout simplement quelques propositions pour faire son choix.
Et il va se retrouver dans la même position que Bizot. Les deux sont exigeants sur les clubs qui pourraient les accueillir, et il n'y a qu'une seule place pour eux. Ca limite aussi les choix.

Rester dans cette Ligue 1 en crise avec un club sain comme Brest, dans une saison sans coupe d'Europe, tu peux te dire que tu peux justement challenger un haut de tableau face à des équipes qui seront elles en Europe.

Il y a également une question d'opportunités, d'attachement aux joueurs, au public, à la ville.
Nous avons tous remarqué que son attitude est différente depuis quelque temps, peut être aussi une fatigue passagère, il faut dire que la saison est très éprouvante.
Une saison galère niveau blessures au sein de l'effectif aussi, malgré tous les efforts pour doubler/tripler les postes, il aura quand même fallu beaucoup bricoler.
En dehors de son attitude quelques choix contestables depuis le début de l'année civile, et quelques joueurs qui ont bien du mal à confirmer, ou d'autre qui sont bien en dessous de l'attendu.

J'espère me tromper, mais je ne le vois pas rester non plus.

Nous aimerions tous qu'Eric Roy reste bien évidemment. Par contre, nous avons tous le même pressentiment.

Comme le dit Damage, que pourrai-t-il faire de mieux sportivement à Brest ? Rien. Il a déjà réussi des prouesses en atteignant des sommets que même dans nos rêves les plus fous nous ne pouvions imaginer. ER a marqué à jamais l'histoire du Stade Brestois, c'est une certitude.

De toute façon, quoiqu'il décide en fin de saison, qu'il reste ou qu'il parte, ma reconnaissance pour lui, pour son travail et sa réussite seront éternelles.

Il se plaisait beaucoup ici. Les gens du coin l'adorent. Bénéficiera-t-il des mêmes conditions de travail, du même état d'esprit, de cette ambiance familiale dans un autre club ? Rien n'est moins sûr ...

Il n'est pas inutile de rappeler que Roy n'a pas de staff attitré et qu'à Brest, il est quasi libre de ses mouvements en tant que coach avec un président et un directeur sportif qui ne sont pas constamment sur son dos.
Pas sûr qu'il retrouve ce climat ailleurs même en gagnant bien plus.
Pour un club, il peut être engagé seul avec un staff déjà en place mais il faudrait qu'il se réadapte à nouveau à un fonctionnement autre avec des risques de tension avec les personnes en place.
Quant à constituer un staff pour partir dans un autre club, cela nécessitera de nouvelles adaptations et un recrutement plus conséquent pour le club d'accueil.
Comme déjà dit, je le vois donc prolonger de deux ans en demandant des garanties sur le recrutement pour exister en Ligue 1 et partir ensuite.
Je pense que son détachement actuel vient des résultats moins bons, de la terrible déception en coupe de France et aussi et surtout parce qu'il est en situation de force pour montrer au club qu'il a des sollicitations et qu'il peut donc partir.
C'est de bonne guerre au moment des négociations.

Son départ est pour moi quasi acté. Que peut-il espérer de plus avec BREST ? Rien, il a connu le graal avec cette équipe de seconde zone, il ne pourra pas le réitérer. Et je le comprends, faire une saison de plus au risque de voir tout exploser en vol et se retrouver chômeur avec un échec à son âge ! Il n'aura jamais les garanties de moyens que peut espérer un coach ambitieux pour un nouveau cycle. Non soyons sérieux, il peut trouver un bon challenge en Europe et il le trouvera. Il est entré dans les radars européens et fera le bonheur d'un club aux moyens bien supérieurs (c'est pas difficile) et je ne peux que lui souhaiter le meilleur. Il réussira ou il échouera mais ici il aura laisser une trace indélébile dans la mémoire du club pour l'éternité.

La précarité est le lot des entraîneurs de foot pro, que ce soit à Brest comme ailleurs.
A cet égard ER a un avantage sur pas mal de ses collègues, il doit avoir son rond de serviette qui l'attend sur pas mal de plateaux télés ainsi qu'à la radio. Du boulot il va toujours en trouver.

Il a aussi dit qu'il etait très bien chez nous..

Il a surtout plus de chances de trouver un bon club en partant maintenant plutôt qu'après s'être fait viré, ce qui arriverait sûrement un jour, comme la majorité des coachs.

De ce que j'ai compris de sa dernière intervention sur RMC, c'est qu'il n'a qu'une envie rester au stade Brestois et espére que Greg réponde à ces attentes (ils sont en négociation et espère que ce qu'il demande sera accepté)... enfin c'est ce que j'ai cru comprendre puisqu'il explique bien qu'il espère être encore brestois la saison prochaine et combien il aime travailler avec un président qui reste à sa place et un DS qui reste à sa place, et enfin qu'il sait qu'il ne sera pas aussi libre dans un autre club.

Si DLS veut qu'il reste, et GL veut qu'il reste, il sera facile de négocier un nouveau contrat. Je suis hyper confiant !

Dans les "bons" clubs, le siège éjectable se déclenche plus vite aussi, et c'est plus le panier de crabes.

Un siège éjectable n’est jamais actionné par une tierce personne , sauf biplace . Une coquetterie de langage. J’abonde dans votre sens pour Éric Roy.Un souci en moins.

Au delà du fait que le stade lui a permis de (re)lancer sa carrière de coach, et d'accroitre certes sa visibilité sur le marché, on peut espérer que si la proposition tend vers ces attentes nous pourrions le voir rester.

L'autonomie offerte au stade n'a pas de prix, il ne l'aurait pas chez un plus gros poisson et surtout je pense qu'il détestera travailler sous pression interne et externe, son rôle de sauveur et de chef d'orchestre d'un petit qui voit plus grand lui convient parfaitement.

Dans le cas contraire hélas nous mettrions du temps à recouvrer un tel meneur d'homme, un tel communiquant, bref un profil de coach qui correspond parfaitement à notre culture, sauf si SAGE le remplace...

Sauf un revirement de garantie de joueurs fiables pour un nouveau cycle, avec une augmentation du budget (il en a parlé sur RMC), Roy ira tenter sa chance en Espagne. C'est la destination la plus probable pour lui. Est-ce que DLS va réussir à le retenir ? Telle est la question.