Jusqu'à preuve du contraire, c'est quand même Ségo qui a appelé au débat. Bayrou n'y a fait que répondre positivement !

Ségolène Royal a laissé entendre jeudi qu'il y avait eu "quelques pressions" sur le Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR) pour que son débat avec François Bayrou ne se tienne pas.

"Ce n'est pas le président de la PQR qui, paraît-il, a été reçu ce matin par Nicolas Sarkozy, qui va empêcher le moindre débat", a-t-elle ironisé à l'occasion d'une visite dans le XIè arrondissement de Paris. La candidate socialiste a visité jeudi un immeuble de la rue de Montreuil, dont les locataires s'étaient mobilisés contre la vente à la découpe.

Selon elle, le refus de la PQR "n'est pas grave". "On trouvera d'autres solutions. Ce n'est pas un problème. En France, la presse est libre, sauf lorsqu'elle subit quelques pressions, ce qui est tout à fait dommageable".

Par ailleurs, l'UDF André Santini, qui a soutenu Nicolas Sarkozy avant le premier tour, a affirmé jeudi que le débat envisagé entre Ségolène Royal et François Bayrou était "anti-démocratique, et même anti-constitutionnel". Cette idée est "invraisemblable", a-t-il dit sur Canal+, en ironisant sur François Bayrou qui "a perdu la partie" mais demande "encore une minute, M. le bourreau". Le député-maire d'Issy-les-Moulineaux a ajouté que "cela marche parce que les journalistes sont d'accord", au lieu de "décider de ne plus parler de lui".

"anti-démocratique, et même anti-constitutionnel".

parcque c'est l'jeu mon ami!
Tu vois les joueurs du stade Brestois s'inviter dans les vestiaires du Stade de France avant Sochaux-Marseille?

leurs soit disant messages, ils ont toute l'année pour les passer, alors pourquoi mettre le paquet durant la seule periode ou ils ne sont pas concernés.

Attention, tu reprends l'image footballistique de Sarko là

Ben on est pas au foot avec l'histoire de l'arbitre et tout. Donc je trouve l'image légèrement inadaptée. Si la politique était aussi réglementée qu'un match de foute ce serait bien.

Genre :"Et l'arbitre qui met un carton jaune à Sarkozy suite à ses déclarations sur le déterminisme génétique ! Ahlalalala il va falloir qu'il se calme. Coup-franc pour Ségolène, bien placé. Rappelons que la droite joue serré puisque De Robien a déjà été exclu pour attribution de marché douteux et que Juppé est exclu pour 10 ans. Côté gauhe, Fabius et Strauss-Kahn sont, eux, absents pour plusieurs élection en raison de leur implication dans divers scandales."

Là, oui, j'accepterai les comparaisons sportives.

Jacques Camus, directeur de la rédaction de La République du Centre et président de la commission de l'information du SPQR. "Il n'y a pas eu la moindre pression", a-t-il déclaré sur LCI. Avant d'ajouter que le SPQR n'avait pas eu de contact avec Nicolas Sarkozy. Même son de cloche à l'UMP. Rachida Dati a estimé "infondée et illégitime" l'accusation de Ségolène Royal.

Le feuilleton du débat Royal-Bayrou. Au dernier épisode, jeudi vers 19h, la rencontre n'avait plus lieu. Canal+, i-Télévision et France Inter, qui s'étaient proposés en fin de matinée pour organiser et diffuser la confrontation samedi matin, ont été contraints de renoncer. La raison : la règle de l'égalité stricte des temps de parole imposée par le CSA dans les médias pendant la campagne. Un tel face-à-face télévisé créerait en effet un déséquilibre en faveur de Ségolène Royal par rapport à Nicolas Sarkozy

Qu'est ce qu'on se marre !
Je pense que Bayrou était assez futé pour savoir qu'un tel débat était légalement impossible.Plutôt que de refuser il a intelligemment esquivé la demande de Royal qui s'est fait prendre à son propre jeu.

Pressions ? Ce soir, l'entourage de la candidate socialiste a précisé que le débat serait maintenu d'une manière ou d'une autre. François Hollande a suggéré qu'il ait lieu devant la presse écrite, mais il a aussi dénoncé des pressions. "Je sens que du côté de l'UMP, de Nicolas Sarkozy, il y a des pressions. Je ne sais pas si on y cède mais je pense que ce n'est jamais mauvais qu'il y ait du dialogue", a-t-il ajouté. "C'est dire combien tout cela est quand même très bricolé", a estimé pour sa part le ministre délégué au Budget Jean-François Copé sur RTL. Quant à Nicolas Sarkozy, il a réitéré jeudi son opposition à tout débat avec un candidat éliminé : "Ca s'appelle contester le choix du peuple, et la présidentielle, ce n'est pas l'affaire des partis, c'est l'affaire du peuple de France". Son directeur de campagne, Claude Guéant, estime que François Bayrou "cherche à occuper toute la place" dans la campagne du second tour. Mais il confirme que la proposition de dialogue faite par le candidat de l'UMP "demeure". En tous cas, le Syndicat de la presse quotidienne régionale a démenti toute pression pour empêcher la tenue d'un débat Royal-Bayrou, comme l'avait laissé entendre la candidate socialiste. Michel Comboul a qualifié ses propos d'"inacceptables".
Pressions ? Ce soir, l'entourage de la candidate socialiste a précisé que le débat serait maintenu d'une manière ou d'une autre. François Hollande a suggéré qu'il ait lieu devant la presse écrite, mais il a aussi dénoncé des pressions. "Je sens que du côté de l'UMP, de Nicolas Sarkozy, il y a des pressions. Je ne sais pas si on y cède mais je pense que ce n'est jamais mauvais qu'il y ait du dialogue", a-t-il ajouté. "C'est dire combien tout cela est quand même très bricolé", a estimé pour sa part le ministre délégué au Budget Jean-François Copé sur RTL. Quant à Nicolas Sarkozy, il a réitéré jeudi son opposition à tout débat avec un candidat éliminé : "Ca s'appelle contester le choix du peuple, et la présidentielle, ce n'est pas l'affaire des partis, c'est l'affaire du peuple de France". Son directeur de campagne, Claude Guéant, estime que François Bayrou "cherche à occuper toute la place" dans la campagne du second tour. Mais il confirme que la proposition de dialogue faite par le candidat de l'UMP "demeure". En tous cas, le Syndicat de la presse quotidienne régionale a démenti toute pression pour empêcher la tenue d'un débat Royal-Bayrou, comme l'avait laissé entendre la candidate socialiste. Michel Comboul a qualifié ses propos d'"inacceptables".

Qu'est ce qu'on se marre !
Je pense que Bayrou était assez futé pour savoir qu'un tel débat était légalement impossible.Plutôt que de refuser il a intelligemment esquivé la demande de Royal qui s'est fait prendre à son propre jeu.