Quand on pense à tous ceux qui vont se retrouver en fac de lettres, et particulièrement en psycho, socio, lettres modernes.... avec des niveaux de chèvres, perdant plusieurs années, avec les coûts immenses qui sont induits... Quel gâchis!

Et quand je pense qu'il n'y a pas moyen d'imposer une sélection à la fac avant Bac +4 !!

Après, on s'étonne d'avoir un enseignement supérieur à double vitesse, et de figurer en mauvaise place dans les classements universitaires européens

Ah ca c'est une catastrophe effectivment dixit mes collegues de français...
A part ça c'est évident que l'enfant roi on commence à vraiment en toucher les limites. Enfin surtout les parents d'eleves rois. Ca devient franchement abusif...

Perso, c'est ce qui me dérange le plus. Là où on pourrait concentrer les moyens sur les étudiants réellement motivés en leur assurant une formation de qualité, on préfère ce système de sélection par l'échec.
C'est très facile de déceler quels élèves réussiront en fac dès la première années (voire dés le bac). Il faut les réorienter vers des filières courtes professionnalisantes, dans lesquelles ils sont encadrés.

Euh la selection à la fac elle est déja la à la fin de la première année et elle est assez redhibitoire. De toute façon la sélection à l'entrée meme de la fac je suis contre on peut s'y reveler, tout le monde ne se résume pas à un dossier scolaire. Quasiment personne ne sélectionne à l'entrée en europe avec désormais le meme systeme dans sa globalité et les résultats sont souvent meilleurs le probleme est ailleurs. Par contre une sélection systématique pour l'acces au master la par contre c'est une évidence !

Et puis il faudrait aussi légerement relever les tarifs de scolarité. Oui c'est bien moi qui dit ça. Car à l'heure actuelle c'est suffisament bas pour etre la porte ouverte aux étudiants fantomes (ceux qui s'inscrivent uniquement pour la carte d'étudiants et ses avantages). Il faut trouver un juste milieu entre une non exclusion des étudiants issus des classes populaires et un porte ouverte à tous les vents.

Tu l'as dit.
Cette année, j'avais mis en place un système de soutien (bénévole) pour les élèves en difficulté. Je leur proposait une à deux heures supplémentaires par semaine sur la base du volontariat.
Une des 2 parents d'élèves a sorti en plein conseil que l'horaire que j'avais fixé (en consultant les élèves) ne convenait pas à sa fille (ça tombait en même temps que le volley!). Cette même fille qui n'écoutait strictement rien en cours, d'où ses notes médiocres.

Même pas eu le temps de réagir lors du conseil (j'étais scotché d'entendre ça) que le proviseur à méchamment remis en place cette connasse.

Tu as plus de chance que moi. Moi j'ai des parents d'eleves qui sont venus avec leur avocat à la réunion parent-prof.

On séléctionne en Espagne (la selectividad). Dans les pays du nord de l'Europe, la séléction n'est pas nécessaire du fait de cultures où l'individu est plus responsable (protestantisme).

Franchement Tago, même si effectivement quelques élèves peuvent se révéler, c'est au prix d'un immense gachis. Pourquoi ne pas prévoir des voies d'adaptation pour les élèves qui se révéleraient dans les études post-bac?

A quand les huissiers pour établir un constat:



On les connait ses élèves qui préfèrent jouer aux cartes pendant les cours au lieu d'écouter avec attention leur prof.
Mise sous tutelle des allocs pour ses fainéants

Concernant la sélection à l'entrée de la fac: la question est bien évidemment délicate. Dans une société démocratique, l'accès au Savoir doit être ouvert à tous.

Pour autant, et comme Tago Mago, je trouve aberrant qu'on ne sélectionne quà partir du M2 (et encore, vu le nombre hallucinant de Masters, ça ne rime plus à rien)

Le probleme vient au moment des orientations.
Pour ceux qui font un Bac S et qui vont faire une licence en sciences, tu en as plus de 80% qui vont décrocher le diplome, en 3 ou en 4 ans.
Par contre pour ceux qui passent un bac STI ou STL et qui preferent aller en licence de sciences plutot qu'en BTS il y en a à peine plus de 30% qui vont y arriver.
De la meme maniere tu en as qui viennent des filieres générales avec des dossiers bétons qui vont en BTS et qui explosent en plein vol parce qu'ils se démobilisent devant l'aspect trop technique (beaucoup plus qu'on ne le pense)
Et comme en plus toutes les filieres courtes sont sélectives, c'est fermé quasi d'office à ceux qui vont 1 fois dans le mur pour ceux qui ont été mal orientés.
Donc il faudrait s'interroger sur la manière dont sont faites les orientations et aussi ouvrir des modeles de professionalisations au niveau Licence pour qu'on ne soit pas démuni si on ne peut pas aller plus loin !

Qu'on démocratise le savoir, 100% d'accord. Les pays scandinaves ont d'ailleurs un taux de diplômés du supérieur plus important que le notre.
Là où le bât blesse, c'est que cette démocratisation se fait au détriment du niveau moyen.
Il s'agit d'un nivellement par le bas, là où on devrait valoriser l'effort et faire comprendre aux jeunes qu'hors cas exceptionnels, il n'y a que par le travail que l'on réussit ses études.
Les scandinaves ou anglo-saxons peuvent se permettre de démocratiser leur enseignement supérieur, car les étudiants sont plus volontaires et responsables que dans les pays latins.

retour de l'uniforme et des santions physiques ( ah les bons coups de règle sur les doigts), prière en chantant devant le drapeau BBR et la photo de sarko: et coup de tatane dans la tronche des parents rois avec interdiction de séjour pour leurs représentants légaux les avocats!

"ordem e progresso"

100% d'accord!
La professionalisation, that is the solution!
Mais faudrait virer les trotskos qui végètent dans les universités et qui considèrent encore que l'université ne doit pas être au service de l'entreprise

Attention je ne voulais pas écrire des modeles mais des modules.
Vous savez ce qui apporte 3 ou 6 ECTS.
Une chose est sur il faut renforcer le diplome Licence, que ce soit pas une simple étape dans un parcours d'étude longues...