#Football Mathias Autret : « J’aurais bien terminé ma carrière au Stade Brestois » letelegramme.fr/football/autre… via @LeTelegramme

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En grande difficulté économique, le club normand a acté le principe de s’ouvrir pour accueillir un actionnaire majoritaire. Une révolution pour le Stade Malherbe.

Le Stade Malherbe de Caen n’allait pas très bien avant le début de la pandémie et l’arrêt du Championnat de L2. Il ne va donc pas mieux aujourd’hui. Sa situation économique inquiète terriblement. Les plus pessimistes craignent même pour sa survie. «On n’a pas de problème de trésorerie pour les quatre ou cinq prochains mois», rassure Fabrice Clément, le président. En revanche, pour la suite, c’est le grand flou : «Un peu comme tous les clubs car des ressources vont manquer, poursuit-il. Et il y a plein d’interrogations autour des droits de télévision, du marché des transferts. »

Relégué en Ligue 2 en mai 2019, le club a réalisé une saison très moyenne (13e) avec peu de joueurs susceptibles d’être vendus à un prix intéressant. Donc, il va falloir trouver de l’argent. Vite et beaucoup. « Entre 10 et 15 millions», entend-on sur les rives de l’Orne. Clément refuse de parler d’un chiffre qui pourrait fâcher.

“L’important, c’est qu’on arrive à se parler, que les tensions passées aient disparu,,

PIERRE ESNÉE, DIRECTEUR DU CLUB DES 10, QUI POSSÈDE 80 % DU STADE MALHERBE

Pour rappel, le club de Caen appartient à 80 % à un groupe de 13 entrepreneurs locaux (le club des 10) qui ont investi exactement la même somme d’argent. En 2018, en marge du putsch qui avait eu raison de la présidence de Jean-François Fortin, Pierre-Antoine Capton, un proche de Fortin, avait proposé une révolution, une ouverture du capital, et l’émergence d’un actionnariat majoritaire. Son projet avait été rejeté par neuf des treize argentiers du club.

Au regard de la conjoncture, les neuf réticents auraient changé d’avis et seraient enclin à ouvrir leurs portes : d’abord parce qu’ils n’ont pas tous les moyens de remettre au pot, ce qui permettrait ainsi de sauver le club ; ensuite parce que certains auraient envie de vendre leurs parts afin de récupérer quelques liquidités. Cinq ou six membres seraient tentés par cette option.

« Tout le monde essaye de trouver une solution. L’important, explique Pierre Esnée, le directeur de ce club des 10, c’est qu’on arrive à se parler, que les tensions passées aient disparu. On attend désormais de voir quel projet sera présenté pour nous prononcer. Peut-être que certains veulent vendre. D’autres sont prêts à réinvestir une certaine somme d’argent pour relancer le club. »
Le producteur de « C à vous » pilote les recherches

Parmi eux, Fortin. Joint au téléphone, l’ancien président n’a pas souhaité s’exprimer. Tout comme Capton qui pilote ce projet de reprise, à la recherche d’un fonds d’investissement, ou d’entrepreneurs. Il a notamment rencontré les représentants du groupe sino-américain qui a espéré acheter Toulouse, après avoir été propriétaires de Nice entre 2016 et 2020 (voire L’Équipe du 6 mai).

« Dans l’idéal, poursuit Esnée, on aimerait conserver une identité normande mais on étudiera toutes les opportunités, sans écarter la possibilité de s’ouvrir sur le monde.» Selon nos informations, les dirigeants caennais ne seraient pas très chauds à l’idée de vendre purement et simplement le Stade Malherbe de Caen.

Capton, le patron de 3e œil (société qui produit notamment les émissions de télévision C à Vous et Le Grand Échiquier) poursuit donc ses recherches et tente de convaincre de l’opportunité d’investir dans un club qui a aujourd’hui peu d’atouts attrayants. Le club devra communiquer ses documents comptables à la DNCG avant le 8 juin. Le temps presse. « On avance, assure Esnée. Le temps du défrichage est terminé. On a envie d’y voir clair rapidement mais il ne faut pas se précipiter. » Dans l’urgence, les chances de se tromper croissent. Les dirigeants normands sont bien placés pour le savoir.

D'accord avec Titomaka quant au profil joueur-meneur à l'ancienne de Autret. Il est capable sur in éclair de changer le cours d un match.
Seulement, il n'a pas la capacité athlétique d'un joueur de L1 et son apport ne peut être qu'épisodique.
Je ne doute pas que le secteur sportif ait ciblé cette réalité...
On peut imaginer que Matias s'est vu proposé un contrat avec des conditions financières dévaluees mais finalement en accord avec son profil.