Tu maîtrises bien en interprétation.

On devrait même fermer voir supprimer ce topic qui n'apporte plus rien de bon ni de constructif

@ Seb 007
N'importe quoi

La Panenka

Transfert de Grbic : le Bon, la Brute et le(s) Truand(s)

Ennio Morricone nous a quittés hier mais finalement, sans le vouloir, l’affaire Grbic est pleinement bienvenue pour rendre hommage au formidable compositeur de musique de film.

Résumons la situation : Adrian Grbic, que personne ou pas grand monde ne connaissait il y a 1 an, a marqué 17 buts en 28 journées de championnat de ligue 2 avec son club de Clermont Foot.

Souhaitant évoluer à un niveau supérieur - ce que l’on peut comprendre - le joueur (et son agent) sont alors ouverts à un transfert, avec l’accord des dirigeants clermontois, trop heureux de pouvoir récupérer une belle somme d’argent.

Commence alors le bal des prétendants - dont le RC Lens - désireux de récupérer un buteur, espèce en voie de disparition et donc recherchée.

Le feuilleton s’éternise jusqu’à ce qu’un accord avec Brest intervienne ce week-end. L’affaire semble ficelée : les deux clubs sont d’accord sur l’indemnité de transfert ( qui ressemble plutôt à un montage financier digne des meilleurs traders de Wall Street) et le joueur donne même son accord verbal au Président Brestois.

Et qu’apprend t-on aujourd’hui ? Finalement, Grbic serait en partance pour Lorient !

Apparemment, le buteur autrichien avait décidé de privilégier la côte Ouest, c’est un fait !

Mais redevenons sérieux une minute : ce transfert - bien qu’il ne soit pas totalement finalisé au moment où j’écris - démontre une fois de plus que le foot devient une histoire de fric.

Dans le rôle du bon, Clermont : mettons nous à leur place, la dizaine de millions d’euros leur permet à coup sûr d’être serein financièrement pour les 2-3 saisons à venir.

Dans le rôle de la brute, le FC Lorient : aucune limite ni aucun scrupule à surenchérir sur une offre déjà validée avec Brest. Pas de pitié dans ce monde là. On aura bien compris.

Dans le rôle des Truands, le joueur et son agent. Si Grbic a donné son accord oral à Brest et qu’il part finalement à Lorient, c’est que le joueur n’a aucune parole, aucun honneur et encore moins d’éducation.

Quant à l’agent, trop heureux de voir que sa commission va augmenter, il s’en frotte les mains. Un véritable vautour qui va au plus offrant. Que voulez-vous, messieurs et mesdames, faut bien vivre...

Toujours est-il que cette affaire m’a fait penser à ce fameux film de Sergio Leone.

J’imagine même déjà la scène finale : Grbic marquant pour Lorient et embrassant l’écusson de son maillot. Mytho va !