Vu la gamelle que je me suis pris sur "mon" bien...

http://www.latribune.fr/vos-finances/im ... isser.html

Bienvenue au club pour les autres...
Les autres qui eux aussi étaient dans des coins où cela ne pouvait non plus jamais baisser...

lol - 20% en deux ans pour ma pomme... Vécu inside..
(Soit disant dans un coin ou [plus qu'ailleurs selon les agents] cela ne pouvait jamais baisser...)

et selon les journalistes cela ne commence qu'à baisser en france...

Tant mieux si les vautours arrêtent de se goinfrer !

A 430€ + taxe d'habitation les 25m² à Nantes par exemple, bien fait pour "vous".

Vous devriez investir sur du liquide.

Cet article résume parfaitement la situation générale. Il reste un an et demi de "dur" du fait des présidentielles et de la période de relance d'après élections. Les prix restent tout de même soutenus, même s'ils ont considérablement baissé par endroit. Quant à l'attentisme du primo accédant, faut pas s'en étonner car d'une part le PTZ a été revu à la baisse (là où un couple prétendait à 37500e en décembre, le PTZ+ lui offre 20000€) et d'autre part, les taux étaient si attractifs il y a 6 mois (taux records) que ceux d'aujourd'hui, bien qu'intéressants, paraissent trop élevés. Autre facteur: le primo accédant est généralement jeune. Et force est de constater que le jeune d'aujourd'hui est bien plus (trop?) exigent que celui d'il y a 10 ans. Globalement, il n'est prêt qu'à très peu de concessions. C'est simple: dans mon métier, je ne m'occupe quasiment plus de ceux qui ont moins de 25 ans. Impossible à raisonner, budget trop tendu (les prix restent aberrants. Mais comme je le demande à chaque fois à un client: "revendrez-vous à prix coutant, ou en faisant une plus-valu?". Réponse unanime: avec plus valu). C'est simple: là où j'avais 1 refus bancaire sur 10 dossier il y a 3 ans, j'en ai aujourd'hui 3! Changement de cap professionnel pour moi. J'y reviendrai dans 2 ans, après la pluie!

Jeanplec pique-assiette, abonné en ancienne Tubhuel et Carré rouge !

Au moins ça. Petits fours spirit et style way elegance, le pied total! Mort au foot populaire !

Marrant qu'ils soient surpris ! A force de pratiquer des prix honteux (surtout Paris et sa région, même si par exemple à Nantes on arrive à des prix trop élevés), les gens se découragent, et ce n'est pas étonnant.

A moins d'avoir un apport conséquent, il est difficile d'obtenir des mensualités correspondant à un mois de loyer qu'on aurait payé en louant un bien, en tenant compte de la taxe foncière et de la taxe d'habitation, des charges inhérentes au syndic, des éventuels travaux de copropriété, et j'en passe.

Alors acheter, oui, mais si c'est pour bouffer des pâtes et du riz matin midi et soir, il faut réfléchir (je précise que je parlais de quelqu'un vivant seul, en couple les opportunités sont beaucoup plus faciles, à deux salaires).

Même à deux salaires moyens, ça devient vraiment trop serré. Mais faut pas rêver: celui qui achète aujourd'hui, comme ceux qui achèteront un jour ou l'autre, fera comme tout le monde: le jour où il revendra, il le fera au prix fort. Dans l'ancien, c'est le particulier qui fixe le prix. Dans le maison individuelle neuve, le marché est aujourd'hui plombé pour le primo accédant à cause du prix du foncier, délirant. Là encore, il est fixé par les particuliers pour les terrains diffus. Les lotisseurs le prennent en référence, mais jouent sur les superficies en les réduisant pour augmenter les prix au mètre carré. Et le particulier à son tour se réfère à ces prix, en augmentant encore le prix au mètre carré car "tout augmente" et ainsi de suite...J'ai à faire à des lotisseurs et des particuliers tous les jours, j'en suis écœuré. J'arrive pas à savoir qui du lotisseur ou du particulier est le plus enfoiré.

sans doute l'agent immobilier


à égalité avec le lotisseur bien sur

le particulier est bien obligé de suivre cette spéculation s'il veut racheter derrière

L’agent immobilier vaut pas mieux, je te l'accorde sans problème (encore que certains continuent de travailler sérieusement, mais ils se font rares). Mais jusqu'à preuve du contraire, il n'est pas incontournable. Celui qui ne veut pas en entendre parler n'a qu'une chose à faire: ne pas le contacter. C'est aussi simple que ça.
Quant au particulier, oui, bien sûr, le pauvre (ironie, je précise..). Il n'est pas victime de la spéculation mais acteur à part entière. Un exemple parmi tant d'autres: un couple à qui j'ai vendu un projet de construction il y a 5 ans. Valeur tout compris: 150 000€. Des gratteurs comme les autres, à vouloir tout gratuit, sans arrêt à rechigner sur les prix. Ils ont revendu cette année 195 000€.

conflit d'intérêts personnels, entre le vendeur qui vend le plus cher possible, l'acheteur qui achète le moins cher possible (le prix de marché koa) et l'agent immobilier qui bien souvent essaie d'en prendre le max en faisant le mini.

la question n'est pas combien tes clients ont déboursé il y a 5 ans pour ce bien qu'ils ont peut être amélioré depuis mais plutôt combien ils vont devoir mettre pour avoir l'équivalent aujourd'hui

les prix ont flambé à cause d'agents immo qui ne le sont pas plus que moi, au détriment de ceux qui font bien le métier (visiblement tu fais partie de ceux là) et qui connaissent bien le prix des biens. certains agents laissent les proprios miroiter des prix indécents parcequ'ils courent le mandat mais même si le rééquilibrage se fait par le marché (négociation) les prix partent vers le haut car le vendeur ne veut pas être le seul à faire l'effort, et l'acheteur cède avant de voir les taux remonter

les banquiers sont eux aussi de beaux enfoirés car quand on voit comment les 5 groupes bancaires présents sur le marché français se sont entendus pour faire remonter les taux alors que l'argent n'est pas forcément beaucoup plus cher pour elles à emprunter

un exemple perso d'agent immo fumiste
j'ai vendu ma maison l'été dernier et j'ai vu de tout, quelques bons et surtout des mauvais
la palme revenant à ORPI, ça fait des mois qu'ils continuent à m'appeler pour une maison qui est vendue, pas par eux bien évidemment
à la vente j'ai contacté les 4 agences avec lesquelles j'ai signé un mandat pour leur dire d'enlever le bien de leur fichier, ce que je répète à chaque agent immo orpi qui m'appelle. le dernier en date m'a dit que je devrais peut être harceler l'agence qui m'a fait signer le mandat. je lui ai répondu que j'avais largement fait ce que j'avais à faire (par politesse) et que c'est plutôt à lui de faire ce qu'il faut pour avoir un fichier de travail à jour... il avait pas tout à fait l'air d'accord...

pfffff tout un roman désolé
va falloir que je trouve un divan

Tiens, c'est bizarre, ce topic m'avait complètement échappé. C'est dommage car il commence très fort:






Sinon, pour en revenir à l'immobilier dans notre chère ville, on est probablement au début d'une période de relatifs changements: un retour vers le centre et une baisse de la croissance de la périphérie.

Dans le centre, les programmes de rénovation urbaine menés dans certains quartiers sont devenus des références nationales (il faut savoir que l'ANAH a élaboré des normes et des procédures spécialement pour la ville de Brest); le tram est déjà en train de revaloriser les espaces situés autour son tracé (c'est très frappant en bas de Siam); les constructeurs privés se battent pour urbaniser la moindre parcelle libérée à proximité du centre. Le vieillissement de la population a un rôle important: quand on ne peut plus entretenir son jardin et faire le ménage dans son pavillon de 180 mètres carrés et qu'on a besoin d'être près des services et des hôpitaux, il n'y a qu'une seule solution: vivre dans le centre. La hausse sans cesse croissante de la quantité de foyers monoparentaux joue aussi sur la demande de petits logements: on vend la maison achetée en indivision et chaque membre du couple défait s'installe dans un T2 ou T3 s'il faut accueillir les enfants.

A la périphérie, les paysages sont de plus en plus saccagés. Avant on n'avait que Kergaradec, maintenant, les verrues de tôle que sont les hangars des plus grandes surfaces occupent des hectares et des hectares de terres encore vierges il y a cinq ans. Le pavillon tel que bâti au cours des dernières décennies n'est plus le seul idéal résidentiel dans une France qui se dit plus soucieuse de l'environnement et des paysages. Les prix de l'essence sont annoncés aux environs de 2 euros le litre à brève échéance et je souhaite bien du plaisir à tous ceux qui sont partis s'installer encore plus loin que les limites de la CUB (Saint Renan, la côte Nord...). La plupart des familles (et je les comprends parfaitement) feront tout leur possible pour rester là où ils sont mais pour une partie de la population, ça ne s'annonce pas si facile.

Bref, je parierai plutôt sur un regain d'intérêt pour les coins sympas de notre coeur de ville et les quartiers accessibles en transport en commun.

Mais ce n'est que mon humble avis.

tout le monde ne travaille pas sur Brest.

Exact.

Néanmoins, la définition d'une AIRE URBAINE au sens de l'INSEE, c'est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

L'aire urbaine de Brest s'étend jusqu'aux limites de celles de Quimper. En l'occurrence, il s'agit de 51 communes. Je te laisse faire le calcul... On parle bien de la majorité des gens habitant le Finistère Nord.