JPP aurait quand même peut d'amour propre pour revenir à Strasbourg après avoir été viré comme une grosse merde

Ligue 2. L'actionnaire majoritaire jette l'éponge, le président démissionne Strasbourg : Janin seul à la barre !

18 décembre 2009



La terre continue de trembler à Strasbourg. Hier, le nouveau président a démissionné et le nouvel actionnaire a mis le club en vente ! Pascal Janin, lui, est toujours là et sera sur le banc face à Guingamp, ce soir.


«On me scie la branche sur laquelle je suis assis, puis on me demande de rester dans l'arbre. Alors, je m'accroche aux feuilles. Mais, à cette époque-ci de l'année, il n'y en a plus beaucoup.» Pascal Janin, l'ancien entraîneur du Stade Brestois, n'a pas perdu le sens de la formule, ni celui de l'humour. Pourtant, il était en colère mercredi, ayant «l'impression d'être utilisé à toutes les sauces».


L'actionnaire abandonne le président s'en va !

Janin est toujours entraîneur du Racing et, à ce jour, il n'y a même plus personne au club pour l'empêcher de l'être! Car, hier, le nouveau président, Julien Fournier, a démissionné moins d'une semaine après son intronisation, et le nouvel actionnaire majoritaire, Alain Fontenla, 35 ans, a jeté l'éponge. Il venait pourtant de racheter les parts de l'ancien homme fort du club, Philippe Ginestet, qui aurait perdu environ 3M€ dans la revente. Trois millions, c'est justement la somme qui a été demandée mardi par la DNCG à Alain Fontenla, qui devait bloquer cette somme sur un compte courant du club avant le 6janvier afin de garantir le déficit attendu en fin de saison. Hier, selon le site des Dernières nouvelles d'Alsace, Fontenla, qui avait, dans un premier temps, accepté de répondre favorablement à la DNCG, a décidé d'abandonner la reprise du club, estimant qu'on lui avait «clairement fait comprendre qu'il n'était pas le bienvenu au sein de la grande famille du football...» Julien Fournier, lui, a carrément décidé de démissionner. Il n'y a donc plus personne à la barre du navire strasbourgeois. Sauf Pascal Janin.


Plus de Papin !

Car aujourd'hui, il n'est bien sûr plus du tout question de l'arrivée de Jean-Pierre Papin, qui s'était mis d'accord avec Fournier et avait signé un accord de principe avec le club la semaine dernière, pour lui succéder. JPP avait alors posé ses conditions: «Le poste ne m'intéresse que si le club peut recruter», avait-il déclaré. «Ça me met en colère. Moi, je demande des joueurs depuis plusieurs semaines et on me dit non. Mais Papin, on lui promet d'autres joueurs», avait réagi mercredi Pascal Janin, écoeuré de ne pas avoir eu d'explications de son président, «même pas par politesse». Il ne savait pas que ce dernier pensait alors à prendre ses cliques et ses claques.


«Le site du club a annoncé mon départ»

Il n'y a donc plus de bourreau pour couper la tête de Janin, dont le bilan de trois victoires en 16 matchs ne plaide pas en sa faveur. «Je devais être sur le banc pour la dernière fois le week-end dernier en Coupe de France face à Thionville», un match qui s'était déroulé sous les yeux de JPP. «Puis, poursuit Janin, on m'a demandé d'aller jusqu'à mardi, et j'ai accepté alors que le site du club avait même annoncé mon départ.» Finalement, Janin restera jusqu'à la trêve, et peut-être plus longtemps suivant ce que décidera le «re-repreneur» du club. Le groupe Carousel Finance, représenté par Alain Fontenla, a déclaré que «si aucun accord (de reprise) n'intervenait avant le 24décembre, les parts seront cédées à tout investisseur qui se manifestera.» Si ça intéresse quelqu'un...

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