Rendez-vous est pris à Loudéac mardi soir pour le départ de ce plus long déplacement (dans tous les sens du terme) pour Pall Mall, Bobby et Pakito afin de rejoindre Jean Rech.
Pakito et Bobby arrivent en premier sur les coups de 19h, l’apéro est servi, Bobby ne manque pour rien au monde Plus Belle La Vie
. Pall Mall qui débarque de Roscoff en provenance d’Angleterre rejoint le ptit groupe vers 21h, on bouffe et vers 22h, après chargement de la bagnole on se casse en Alsace.
On roule de nuit, la trajet est calme, ça dort un peu derrière, Pall Mall, le co-pilote assure jusqu’à Reims et s’endort aussi, Jean Rech continue sur sa lancée et on arrive finalement à
Strasbourg dans les bouchons le mercredi matin à 8h. Il faut beau, tout le monde a la tête dans le cul, Bobby se réveille et a du mal il croit même que nous avons fait un arrêt à Pau !
Arrivés dans la Capitale Européenne, on est surpris par le calme ambiant (en même temps, il n’était que 8h du mat’, les Strasbourgeois sortent de leur lit et monte sur leurs vélos pour rallier leurs activité). On trouve une ptite terrasse afin de prendre un petit dej’ avalé en peu de temps, la patronne est sympa et tape la discute, les voisins aussi. On flâne rapidement dans la Petite France et chacun y va de son commentaire sur cette jolie ville.
Vers 10h30 on décide de partir vers Geispolsheim, village ou se trouve notre gîte. On trouvera la ville sans problème, on repère la maison qu’on doit investir à 16h sans problème aussi. Mais voilà, l’heure de l’apéro est déjà entamée, et aucun bar en vue !!! On fera 3 fois le tour de la ville, en vain. Jean Rech et Pall Mall sont désespérés et tentent de se rassurer mutuellement, le ptit Bobby nous confie que la ville ressemble à celle de Lucky Luck car les maison ressemble à des saloons. Avant de partir de Bretagne on avait repéré sur internet un bar appelé « The Lost Week End », mais même la factrice ne le connaît pas. Gros coup dur pour le groupe qui commence à s’inquiéter. On passera trois fois devant le PMU du coin, mais fenêtres et porte close. Pall Mall et Jean Rech iront même jusqu’à La Poste pour scruter les Pages Jaunes, afin de voir s’ils n’avaient pas rêvé. « The Lost Week End » existe bien mais se trouve à Geispolsheim Gare et non Geispolsheim Village, déception mais on cherche quand même à le trouver, sans succès une fois encore. Bref, retour au village, on repasse devant le PMU toujours apparemment fermé. Jusqu’à notre troisième passage, où un gazier nous sort avec son accent « si si c’est ouvert, je fume ma cigarette dehors ». Voilà notre première rencontre avec Thierry le fossoyeur local!! Le groupe est rassuré on va enfin pouvoir boire une tasse.
Il est à peu près 11h. On tente d’organiser la journée, c’est à dire aller faire les courses pour les trois jours et arriver prop’ devant les proprio du gîte, mais au final il s’avèrera que le programme ne sera pas respecté.
L’accueil des autochtones est froid, on comprendra ensuite pourquoi (Christian le patron nous confiera à la caméra deux jours plus tards « Quand vous êtes pas là y’a personne les gars ») .
Les bières s’enchaînent, on goûte le pinot blanc, le grammage monte et voilà qu’on ramasse une caisse en peu de temps. Il est 14h30 on a pas encore bouffé mais connaissance est faite avec la patronne Yolande qu’on appellera vite Yo. Pakito décide de mettre son kilt, on continue à picoler. Bref ca part en couilles
, Pakito soulevera son kilt à maintes reprises pour faire découvrir à l’Alsacien choqué ses parties. Pall Mall et Jean Rech sont torse nus dans le bar, et on commence à chanter. Gentillement la patronne se propose de voir avec le voisin traiteur pour nous préparer quelques casse dalle à la merguez et voyant Bobby dormir sur la table nous gratifie d’un mythique « vous avez vu c’ke vous avez fait au petit ».
16h passés on part au rendez vous fixé avec le propriétaire du gîte, avec deux grammes dans chaque poches. On fait donc les 300 mètres qui nous sépare du bar et nous voici arrivés. Le proprio est sympa et nous fait visiter les lieux, Bobby lui demandera si ca fille est open, mais apparemment non.
Des produits locaux seront offerts à nos hôtes, chouchen, kouign aman, cidre et crêpes font l’affaire et le proprio nous propose l’apéro qu’on acceptera sans sourciller.
Il nous confiera qu’il est etonné de voir 4 mecs louer sa maison, mais ne montre pas trop son inquiétude. Deux bouteilles avalées et il rentre chez lui dans la maison voisine, Pall Mall et Jean Rech aident à débarrasser la table et découvriront le gendre du proprio à poil avec la fille en ramenant les verres. Fou rire. Tyzef, encore à Brest est contacté pour savoir à quelle heure il converge vers l’Alsace, mais inquiétude, Jipé (Aye !!!!) est injoignable depuis 3 jours. Pakito se doutant que Jipé était au bar à Brest appelle le Montaigne qui nous rassurera en nous confiant que le « Facteur » est bien là. Recontact avec Tyzef qui descendra au bistrot pour organiser le départ avec Jipé.
A peine installés, et complètement hors jeux pour prendre la voiture afin de faire les courses, Pakito et Bobby décident d’aller à la Coop pour acheter quelques mousses, puis on repart au Pmu local pour finir l’après-midi. Pakito, grand croyant pratiquant, s’en va s’installer à l’église en kilt, Jean Rech le rejoint pour quelques instants puis Pall Mall avec qui Pakito entonnera la fameuse « Fanny de Laninon » sous le regard ébahi des paroissiens. Notre proprio sera au courant de cette frasque ½ heure après les faits, les nouvelles circulent vite. Bobby drague toujours la patronne du bar qui fermera vers 20h, après qu’une mémé s’en aille en pleurant et que Bobby encore lui propose un truc à 5 à Yo.
Le bar fermant tôt, il est l’heure de trouver à se restaurer, chose pas facile encore. Sur la route d’un éventuel restaurant la fontaine du village fera des heureux en la personne de Pakito et Jean Rech qui n’hésiteront pas à profiter des joies de la baignade locale. Bobby aillant soif et sous les conseils d’une habitante du village ira bien entendu boire l’eau de la fontaine sagement décorée d’un panneau « eau non potable ». Le plan restaurant vacillant un peu, Pakito rentre à la maison et s’endort devant le débat politique, Pall Mall, Bobby et Jean Rech décident donc de partir à la recherche d’un couvert. Un restaurant chic de Geispolsheim attirera notre attention, normal c’est le seul ouvert. Bobby commandera, en toute logique 2 boules de glaces, Pall Mall une choucroute et Jean Rech un jambonneau à la bière, tout cela avec un Pall Mall assoiffé « tu nous mettra ta meilleur bouteille ».
Sous le regard encore une fois interloqué des clients du restaurant, les 3 joyeux Brestois mettront un ptit bordel, en tournant leur film de vacances pendant tout le repas.
Le repas terminé, retour au gîte pour boire quelques mousses et aller se coucher, juste avant que Pall Mall et Jean Rech fassent une visite commenté du gîte avec le caméscope et que Pall Mall démâte un lit. Après cette première journée fatigante, tout le monde s’endort, Pakito qui s’était endormi sur le canap’ du bas, rejoindra le sien à 5h dans la nuit.
La seconde journée démarre forcement sans petit déj’ étant donné que les courses n’avaient pas été faites la veille. On sort les sacs de voyages que personne n’a eu la force de faire la veille et Pakito et Jean Rech partent donc en croisade pendant que Bobby et Pall Mall émergent. Un cadie d’alcool, deux paquets de pâte, une demi livre de beurre paysan breton et une brosse à dent pour Pakito dans le coffre, et on rallie le gîte.
Les clopes manquent, on décide d’aller au tabac du coin, et manque de chance, le Pmu est sur la route, on passe donc dire un bonjour à Yolande, Christian son mari appelle un producteur de vins et rdv est fixé à 14h30 dans un petit village à 40km de Geispolsheim pour la visite. Un ptit Pinot Blanc et c’est repartit. Pall Mall et Bobby ont installé le parasol et sont déjà à l’apéro à la maison. Apéro vite fait, mais pas le temps de manger, il faut partir direction Blienschwiller ou Pierre Sperry nous attend pour nous faire goûter son pinard. La région voulant ca, c’est ptet pourquoi les Kronembourg descendent au fil des kilomètres. Arrivés sur place, le producteur nous fait goûter ses vins Riesling, Pinot et le Gewurstraminer, avec un Bobby des grands jours qui confiera qu’il a bien aimé le Gwin Ruz Aminer et le Griesling
. Et nous terminons par une visite de la cave ou pas moins de 180000 bouteilles s’offrent à nos yeux. La visite s’achève, ponctuer par l’achat de 270€ de vins locaux, le coffre est chargé au retour. Retour où l’on discute de l’arrivée des 3 autres raisins, mais personne n’ose mettre un billet sur la tenue de Jipé à son arrivée, car tout le monde est unanime « Jipé aura un jean, ses basket et son maillot de Liverpool »
17h, retour au bercail, il fait beau et chaud, donc ping-pong apéro, en terrasse. Bobby est désigné chef cuisto, il nous avouera n’avoir jamais fait de pâtes, mais elles furent excellentes. Premier repas de la journée finit à 18h, on se dirige une nouvelle fois vers notre lieu de pèlerinage habituel, les « deux clés », le Pmu local. Les verres se vident sur un bon rythme, Pall Mall et Jean Rech s’improvisent journalistes en faisant des interviews aux habitants locaux. Interviews dignes de Groland, ou de Strip tease, l’accent des bonhommes, Bernard, Rodolphe, Michel et Hubert y faisant sans doute pour beaucoup.
Hubert fera sans doute l’erreur de sa vie en nous invitant chez lui, une soirée mémorable commence là. Il est à peine 20h, mais on se croirait à minuit tellement tout le monde est chargé. On part donc tous les 4 chez Hubert accompagné de Bernard, un local énorme. On s’installe donc dans la plus vieille demeure de Geispolsheim, chez Hubert la quarantaine bien entamée, habitant encore chez ses parents. La soirée commence dans le calme mais dérape rapidement, à la vitesse à laquelle se vide les verres d’alcool de groseille. A la question « Hey Hubert ou est-ce qu’on peut pisser ? » celui ci nous répond sur un ton on ne peut plus normal et dans un accent bien prononcé « dans le fumier ».
Grosse rigolade dans la pièce, on part donc pisser au fumier. C’est alors que Tyzef, Jipé (habillé comme prévu) et Breizhtois arrivent en Alsace et nous rejoignent chez Hubert qui commence à lui demander ce qui lui arrive. Nous sommes 9 dans sa cuisine et là ça dérape, des chants, des chutes de tabouret de la part de Bobby, et le fameux repas servi par Hubert que personne hormis Pakito n’osera toucher. Une terrible discussion s’engage alors pour ne pas ouvrir le couvercle du plat d’ou sortait une odeur des plus terribles. Pendant que Pakito s’étouffe, Bobby tombe encore du tabouret, tout cela sous l’œil de notre nouveau caméraman Tyzef. La soirée continue jusqu’à que la source soit tarie et la montée des parents de Hubert dans la cuisine. Justin et Cécile, les parents, ne comprennent pas non plus ce qui se passe. Bobby demande une nouvelle bouteille, mais la mère d’Hubert s’emporte « Ah non non non non non !! ». Nous quittons donc la demeure d’Hubert pour rejoindre le gîte qui se trouve à 50mètres. Bernard nous accompagne. La soirée continue à la bière, Bernard raconte ses histoires à Jipé qui ne pipe rien. Breizhtois est désigné chef cuisto, le résultat n’est pas probant, même pour des pâtes au beurre.
Les gars commencent à sentir la fatigue et chacun regagne son plumard, en faisant pour certains une halte fusée au toilettes, la journée va être longue le lendemain, ponctuée par le match…..et oui on l’avait oublié celui là !!
Réveil des troupes à partir de 8h, Tyzef et Jean Rech font la vaisselle, Jipé et Pakito fument leurs Gitanes, Pall Mall, Bobby et Breizhtois émergent à peine. Le proprio nous fait comprendre qu’il est pas content que 7 bonhommes aient dormi dans la maison mais ça passe tout de même. Le temps que tout le monde se fasse belle pour rallier
Strasbourg, et hop nous voici de retour au Pmu chez Yo et Christian, le coca et le café connaissent un succès étonnant.
Les voitures garées à
Strasbourg, il est temps pour certains de trouver un hôtel près de la gare, un repas commun s’en suivra dans un resto pas loin.
Ptite visite de
Strasbourg et ses jolies maisons puis on arrive à la cathédrale ou Saiemone, Lev et son homme nous rejoignent. 96€ la tournée, ca fait chéro, on se décide à rejoindre un pub moins cher. L’accueil des indep’ Strasbourgeois est plutôt froid mais on décide tout de même de s’y installer. S’en suit une ptit virée de bars en bars avant de rejoindre le tramway pour la Meinau. Le pinard se boit maintenant à la poche, le cubit de vin de Lev ayant été arraché de son carton, ce qui donnera lieu à des scènes cocasses. On arrive le match déjà commencé, on bâche rapidement, les Hermines sont déjà là et on voit un Stade Brestois fidèle à lui même, ce match restera anecdotique dans ce week end !
Pakito a le soulevage de kilt facile ce qui amusera tout ce beau ptit monde, la sécurité y compris. Après match on regagne le centre ville par tram’, et arrivé à la gare, certains vont au mcdo, d’autre au kebab, pour se terminer au riesling, d’autres au coca, ou à limonade.
Les Strasbourgeois d’un soir regagnent leurs hôtels, les Geispolsheimiens regagnent le village. Le chauffeur du lendemain regagne sont lit pendant que les autres regardent les vidéos des jours passés en sirotant les dernières bières du périple. Le lendemain branle bas à 7h, Tyzef nous attend à la première aire de repos après
Strasbourg pour faire route commune jusqu’en Bretagne. Le réveil est dur, l’état des lieux du proprio est rapide, on part donc rejoindre Tyzef et Jipé vers 9h qui est déjà à la mousse.
La route est longue, Bobby et Pakito dorment une bonne partie du trajet, on fait les cons entre chauffeurs, Jipé continue à boire ses mousses. On regagne tous ensemble Loudéac où un dernier apéro sera bu devant une partie du film du week end, avant de se faire un kebab. Les Brestois repartent pour encore 1 heure et demi de route, les vacances s’achèvent et ce déplacement restera sans doute l’un des plus mémorables.
Pour conclure, un seul mot……………….SKIIIIIIIIIIIIIIIILT et vive les Brrrrétons !!
Ah j’oubliais, Eayyyyyyyyyyyyyye !!!
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